ENTRETIENS
Les Collectifs, le ferment de la transition écologique des entreprises — Entretien avec Marion Rosenstiehl
Les Collectifs sont un exemple particulièrement intéressant de levier de transformation venant du terrain. Ce sont des organisations, souvent informelles, qui se sont spontanément créées dans les entreprises dans le but de contribuer à leur transition écologique et sociale et de l’accélérer. Entretien avec Marion Rosenstiehl, qui en est une cheville ouvrière au sein du Groupe Suez.
Rencontre avec Thierry Weil
Le parcours de Thierry Weil est d’une rare richesse. Ces dernières années, il a créé et animé la Fabrique de l’Industrie et aujourd’hui la Chaire Futurs de l’Industrie et du travail (Fit2). Il est également président du comité des travaux de l'Académie des technologies. Pour Metis, il retrace des moments clés de sa formation et de l’évolution de ses réflexions et convictions sur l’industrie, le travail, la science, les technologies, la démocratie. Il nous livre en prime une très belle conclusion. Jean-Pierre Bouchez l’a rencontré.
L’Afest pour construire les compétences de la transition : l’exemple d’Enedis
Frédérique Gérard, consultante accompagnatrice d’entreprise, vient de publier en décembre dernier, La formation en situation de travail. Le cas d’une grande entreprise de l’énergie, fruit de sa thèse de doctorat en Sciences de l’éducation réalisée chez ERDF (Enedis). Son ouvrage enrichit les travaux de la recherche en sciences humaines et sociales sur l’impact de l’Afest (Actions de formation en situation de travail) sur le développement des compétences et s’inscrit dans la continuité des expérimentations menées par l’Aract Haut-de-France. Carine Chavarochette l’a rencontré pour Metis.
Les salariés et la transformation écologique de leur entreprise
Paul Montjotin a une expérience d’élu du personnel en entreprise au titre du Printemps écologique ainsi qu’une réflexion personnelle sur les questions écologiques menée notamment au sein de l’institut Rousseau. Afin d’éclairer et de préciser les enjeux et le cadre pertinent au sein duquel les entreprises et les acteurs sociaux peuvent en débattre et agir, Jean-Marie Bergère l’a rencontré et interrogé.
Au Campus de la Transition
À beaucoup d’égards, le Campus de la Transition semble un objet singulier, original, qui ne rentre pas dans une case connue. C’est vrai aussi bien pour la philosophie de l’ensemble que pour les activités qui sont les siennes. Après s’être rendu sur place, Jean-Marie Bergère s’est entretenu avec Véronique Malé, co-dirigeante, déléguée à la formation et à la recherche.
Peut-on encore négocier les bas salaires ?
Face au retour de l’inflation, l’exécutif s’est gardé en France d’appeler à la hausse générale des salaires, préférant s’en remettre aux négociations d’entreprise et au « partage de la valeur » tout en laissant jouer a minima — c’est-à-dire sans « coup de pouce » — les règles d’indexation du SMIC. Brûlante, la question du pouvoir d’achat ne s’en est pas moins invitée en septembre dernier aux « rencontres de Saint-Denis » entre le Président de la République et les responsables des principaux partis. D’où la conférence sociale réunie par Élisabeth Borne en octobre « avec la volonté que le travail paie mieux, et de relancer la promotion sociale ». Vaste programme où resurgit entre autres la question des minimas de branche inférieurs au SMIC. Chercheures travaillant de longue date sur la négociation collective de branche, Michèle Tallard et Catherine Vincent ont accepté de revenir pour Metis sur ce « serpent de mer » du dialogue social français.