Coup d’œil sur l’histoire : les balbutiements de l’actionnariat salarié au tournant du 20e siècle (partie 2)

La vie des entreprises est souvent traversée par les oppositions entre le capital et le travail, l'actionnaire et le salarié. Tout serait-il plus simple si les salariés étaient actionnaires. La question ne date pas d'aujourd'hui...Au 19e siècle, l'actionnariat salarié a été vu comme une solution pour répondre au rejet du capitalisme par les ouvriers. Au tournant du 20e siècle et jusqu'à la Première Guerre mondiale, cette question, loin d'être anecdotique, a fait l'objet de débats, de tentatives multiples en France, en Angleterre et aux États-Unis notamment. Voici la seconde partie d'un papier publié le 4 septembre dernier.

Coup d’œil sur l’histoire : les balbutiements de l’actionnariat salarié au tournant du 20e siècle (partie 1)

La vie des entreprises est souvent traversée par les oppositions entre le capital et le travail, l'actionnaire et le salarié. Tout serait-il plus simple si les salariés étaient actionnaires. La question ne date pas d'aujourd'hui...Au 19e siècle, l'actionnariat salarié a été vu comme une solution pour répondre au rejet du capitalisme par les ouvriers. Au tournant du 20e siècle et jusqu'à la Première Guerre mondiale, cette question, loin d'être anecdotique, a fait l'objet de débats, de tentatives multiples en France, en Angleterre et aux États-Unis notamment.Deux grands courants, l'un issu d'une frange marginale du patronat, l'autre porté par des ouvriers de métier ont développé cette thématique. Le premier vise à transformer les salariés en actionnaires, le second à remplacer la notion d'action par celle de coopération. Nous en avons un aperçu détaillé dans une thèse de Jean Granier parue en 1910 chez Sirey, « Les actions de travail ». Dans ce premier article, Pierre Maréchal présente deux exemples d'actionnariat salarié et en tire des leçons.

Bienvenue à Park Slope Food Coop !

La Food Coop existe depuis 1973. C'est un supermarché dans le quartier de Park Slope au centre de Brooklyn à New York. On y trouve des produits frais et de qualité, bio pour la plupart, et moins chers que partout ailleurs. Le secret ? Ce sont les clients, pardon, les membres, les coopérateurs, qui réalisent la majeure partie du travail. Ils tiennent les caisses, approvisionnent les rayons, rangent les entrepôts, font le ménage en fin de journée, approvisionnent les soupes populaires avec les produits en limite de date de péremption et le bac à compost avec ceux qui ne sont plus consommables, animent la garderie pour les enfants qui accompagnent leurs parents au magasin

Ardelaine ou l’utopie en action

2015 n'a pas été une année propice aux belles histoires. Pour une COP prometteuse, mais on ne sait pas trop de quoi, combien d'évènements sinistres d'un bout à l'autre de notre planète. Proches ou lointains, ils nous composent un panorama qui laisse peu de place à l'espoir global qu'il soit économique ou géopolitique. Restent d'innombrables historiettes - mot pas le moins du monde péjoratif mais qui marque une échelle de taille -, belles, porteuses d'espoir, porteuses d'un réel renouvelé.