Les plateformes numériques et l’avenir du travail

L’Ubérisation du travail est devenu un lieu commun pour désigner les transformations du travail consécutives au développement des plateformes numériques, mais on peine à en définir l’ampleur et les contours au-delà des VTC ou des livreurs à vélo. Si certaines mobilisations ont mis en avant leurs conditions de travail dégradées, on a du mal à appréhender les formes de régulation dont elles pourraient faire l’objet. D’où le mérite de la journée du 18 octobre dernier, coorganisée par le BIT et l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (IRISSO) qui participe au programme de recherche « Le capitalisme de plateformes et ses impacts sociaux » (Capla).

Par |2019-11-25T13:53:36+01:0023 novembre 2019|Mots-clés : , , , , , , |

Dans quel monde vivons-nous ?

Parmi les explications de l'état d'incertitude, d'indécision, de trouble souvent ressenti aujourd'hui, il y a peut-être les difficultés à se représenter le monde dans lequel nous vivons. Il y a tout à coup comme « une absence de continuité entre la société d'hier et la société de demain ». C'est à décrire et analyser ce monde d'aujourd'hui que se consacre Pierre Veltz dans son dernier livre, La société hyper-industrielle, le nouveau capitalisme productif. Il prend le revers de quelques idées reçues :

Bienvenue dans l’ère de l’entrepreneur de soi

Le numérique bouleverse les règles du jeu, le travail indépendant semble prendre de plus en plus de place, le CDI n'est plus l'unique norme. Enfin, on le sait, les situations de travail évoluent. Mais comment appréhender ces mutations ? Quel est l'avenir du travail ? Doit-on s'en inquiéter ? Pour répondre à ces questions, Danielle Kaisergruber et Eva Quéméré s'entretiennent avec Tristan d'Avezac de Moran, auteur du rapport Penser l'emploi autrement écrit pour le compte du Lab‘Ho du Groupe Adecco, membre de la Rédaction de Metis

Brave new work !

A propos du Working Paper " Les impacts sociaux de la digitalisation de l'économie " de Christophe Degryse. Un Working Paper est, certes, fait pour exposer des connaissances et des résultats, mais c'est aussi le moyen pour la pensée de cheminer : celle de l'auteur qui peut ouvrir des voies nouvelles mais aussi celle du lecteur qui, confronté au texte, construit son propre cheminement. Les travaux sur l'impact de l'économie digitale sont nombreux (et Metis en parle souvent : voir article ETUI) mais quelque chose du texte pousse à en faire une lecture subjective.