Métamorphose du travail

Métamorphose Du travail : tel est le titre au singulier du livre de Christine Affriat (avec Evelyne Bertin, Eric Hauet, Emily Lecourtois, Olivier Lejeune et Alain Petitjean). Une transformation unique, radicale, mais faite de multiples facettes de changement, du contenu du travail à sa forme juridique et sa place dans un « équilibre du sous-emploi » et d’une société déstabilisée.

Par |2020-06-15T17:52:53+02:0014 juin 2020|Mots-clés : , , , , , |

« Le travail entre dans un nouvel âge »

Travail indépendant, salariat, travail pour des plateformes numériques, à domicile, travail dans des tiers-lieux ou pour de tiers employeurs… Ce sont les manières de travailler et les formes d’emploi qui changent en profondeur : Metis continue d’explorer les nouveautés, les problèmes anciens qu’elles font resurgir et les questions nouvelles qu’elles suscitent en s’entretenant avec Denis Pennel, Directeur général de la World Employment Confederation (WEC).

Les plateformes numériques et l’avenir du travail

L’Ubérisation du travail est devenu un lieu commun pour désigner les transformations du travail consécutives au développement des plateformes numériques, mais on peine à en définir l’ampleur et les contours au-delà des VTC ou des livreurs à vélo. Si certaines mobilisations ont mis en avant leurs conditions de travail dégradées, on a du mal à appréhender les formes de régulation dont elles pourraient faire l’objet. D’où le mérite de la journée du 18 octobre dernier, coorganisée par le BIT et l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (IRISSO) qui participe au programme de recherche « Le capitalisme de plateformes et ses impacts sociaux » (Capla).

Par |2019-11-25T13:53:36+01:0023 novembre 2019|Mots-clés : , , , , , , |

L’engagement : montée de la valeur prisée, métamorphose des modèles

Paradoxe, contradiction ? Dans des sociétés où le « dégagisme » sévit à grande échelle, l'engagement lui se porte plutôt bien, et ce en particulier chez les jeunes. Il est même devenu une sorte de valeur, prisée autant dans le monde du social et du sociétal que dans le monde économique. Les petites lignes en bas de CV sont de plus en plus lues et il est de bon ton d'avoir un engagement social. Mais qu'est-ce que l'engagement aujourd'hui ? De quoi est-il porteur et comment s'exprime-t-il ? Qu'est-ce qui le différencie de celui d'hier ? Quelles questions pose-t-il ? Tentatives de réponses au terme de six mois de travaux menés par le Lab de l'engagement à Marseille.

Retour vers le futur : quand le capitalisme de plate-forme nous renvoie au « domestic system » préindustriel

Si l'on s'en tient à l'âge des protagonistes, l'essor des plates-formes « pair-à-pair » est indubitablement un phénomène récent. En moins d'une décennie, des entreprises telles qu'Uber (créée en 2009), Airbnb (2008), BlaBlaCar (2006) sont venues transformer en profondeur les marchés que des grandes entreprises du secteur hôtelier et des transports avaient construits et occupés depuis plus d'un siècle.

En quoi le capitalisme des plateformes numériques est-il singulier ?

« Il est très possible que Uber ne soit plus là dans cinq ans ». Du moins, dans son fonctionnement actuel. Sauf à réduire le montant de sa commission et à augmenter le prix des courses, son business model n'est pas viable. Une entreprise, fût-elle une plateforme numérique, ne peut pas travailler en permanence à perte sans que les autorités de concurrence s'émeuvent des distorsions de concurrence que cela génère ni que les investisseurs s'inquiètent pour l'avenir de leurs capitaux. Uber ou pas, les plateformes numériques continueront d'exister. Il importe donc, au-delà du cas d'Uber qui polarise le débat en France, au-delà aussi de diverses affirmations - basculement d'une économie de la production vers une économie de la demande ou d'une économie de la propriété vers une économie du partage - et des débats sur le statut des travailleurs des plateformes, de comprendre ce qu'il y a de singulier dans l'économie des plateformes numériques. Nouvelle forme de capitalisme ou version extrême d'un « néolibéralisme mondialisé » ?

Infographie : l’économie collaborative, quésaco ? 

Plus de 70% des Français la pratiquent, mais la majorité d'entre eux ne savent pas ce qu'elle implique. Entre mode de vie alternatif et bon sens économique, cette infographie - toujours très actuelle - explorait enoctobre 2014 les motivations et les diverses tendances évoquées par le terme "économie collaborative", ainsi que certaines de ses implications pour le monde du travail.

La lourde tache qui attend Emmanuel Macron sur le travail indépendant

Le chantier qui attend le président de la République sur le travail indépendant est colossal. C'est sans doute une des priorités. A lui de donner le choc de confiance attendu par le secteur, pour véritablement remettre la France en marche, économiquement et moralement. Grégoire Leclercq, Président de la Fédération des Auto-Entrepreneurs (FEDAE) a adressé cette tribune à Metis.

Le tabou électoral sur le travail de demain

Jamais, une élection n'aura véhiculé des représentations aussi hétérogènes de la relation au travail et du modèle de société qui en découle. Jusqu'ici, ce qui démarquait les candidats, c'étaient les solutions qu'ils préconisaient pour créer plus d'emplois et réduire de la sorte le chômage : via l'offre, pour la droite, via la demande et le partage du temps de travail pour la gauche. Ce vieux clivage est en train de voler en éclats. Pas seulement parce qu'une partie de la gauche se serait ralliée aux thérapies de l'offre. Mais aussi, plus profondément, parce que le bouleversement numérique, et la lecture qu'on fait de son impact est là, en arrière-plan des programmes, comme jamais jusqu'ici. Il constitue l'un des éléments différenciant parmi les plus forts aujourd'hui. Metis reprend avec son autorisation l'article de Olivier Passet, Directeur des synthèses Xerfi, qui présente les positions en rupture des différents candidats

Par |2024-02-13T10:15:00+01:006 février 2017|Mots-clés : , , , , , , , , , , , , |

Halo du chômage ou halo du travail ?

« Si vous n'avez pas d'emploi, créez-le ! » Peu importe comment la formule de Raymond Barre a été accueillie en 1979, elle est aujourd'hui devenue d'une banalité confondante : tous les actifs - qu'ils soient en travail ou non - y sont incités par une institution ou l'autre. Jusqu'à l'entreprise qui invite ses salariés à développer leur clientèle interne. Les chômeurs, quant à eux, ont bien compris le message. Au point qu'on ne comprend pas comment les statistiques peuvent rester à des niveaux aussi élevés

Charger les articles suivants