Voter n’est pas jouer !
Il se passe en ce moment de drôles de choses, de drôles de superpositions entre jeux télévisuels ou jeux sur les réseaux sociaux d'un côté, et joutes électorales préparant diverses élections présidentielles de l'autre
Il se passe en ce moment de drôles de choses, de drôles de superpositions entre jeux télévisuels ou jeux sur les réseaux sociaux d'un côté, et joutes électorales préparant diverses élections présidentielles de l'autre
Nouveaux traités de stabilisation financière, disciplines budgétaires, réformes tous azimuts entreprises au nom de la réduction des déficits publics : la quasi totalité de l'Europe voit pleuvoir les mesures d'austérité qui atteignent dans certains pays, un degré insoutenable. Austérité contre croissance, sacrifices contre justice : les débats publics font rage. Les mesures imposées par la troïka ( Commission, FMI, BCE) à certains pays soulèvent désormais une question de fond : doit-on violer des valeurs et des droits fondamentaux, démanteler l'Etat providence pour sortir de la crise ?
Une boutade pour commencer : « l'éducation ça sert à faire des révolutions ! ». L'action décisive en Tunisie et en Égypte des jeunes diplômés contraints à l'inactivité ou à occuper des emplois sans rapport avec leur qualification l'atteste. C'est réconfortant, mais comme la révolution ne se fait pas tous les matins, il faut être patient... En attendant, l'éducation croule sous les diktats : transmettre des connaissances, de la culture, un héritage historique (une identité nationale ?), trouver un métier. Former des citoyens responsables, épanouis, éco-responsables... Et puis ?