Bonne nouvelle : l’Europe est vivante

Il y a quelques mois, on a craint que l'extrême droite autrichienne ne l'emporte : finalement c'est le candidat écolo-centriste qui est devenu président. Le risque n'a cependant pas disparu et de nouvelles élections auront lieu au printemps 2018. Les Européens ont aussi eu très peur lors des élections aux Pays-Bas et plus encore lors des présidentielles en France, pays qui reste aux yeux des autres un symbole de liberté et d'idées progressistes

National-social : la dangereuse construction d’une crédibilité 

Qui se propose de passer de 500 000 à 700 000 apprentis au bout d'un quinquennat ? Qui veut assurer une « formation de qualité sur les savoirs de base » afin de lutter contre l'illettrisme ? Le Front National français qui vient de franchir une nouvelle et inquiétante étape dans son enracinement électoral. Qui veut développer l'apprentissage comme alternative à l'enseignement supérieur et travailler à la qualification des tuteurs ? L'UKIP britannique, qui se propose aussi de réduire l'échec scolaire de 50% ! Ce ne sont bien sûr que des extraits mais les programmes socio-économiques de ces partis recèlent des dispositions qui les rendent audibles voire crédibles, tant sur certains points ils empruntent à leurs adversaires ! Comment réagir alors que les élections récentes ou à venir dans de nombreux pays européens ont fait ou devraient faire la part belle à la droite de la droite ?

Qu’est-ce que le populisme ?

Le danger populiste, mêlant les extrêmes de droite et de gauche, et qui gagnerait du terrain un peu partout en Europe, est fréquemment brandi par les commentateurs, analystes et autres acteurs de la vie publique comme une menace mortifère pour nos démocraties comme pour le projet européen. De quoi s'agit-il au juste ?