Choisir son avenir ?
Choisit-on son travail, son métier, son emploi, son parcours ? L’intitulé de la Loi sur la formation « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel » est volontariste… La question des déterminismes sociaux, de ce qui pèse sur nos choix et les contraint, ou les permet, est au cœur de nombreux travaux. De quelles ressources, et pas seulement financières, faut-il disposer pour développer sa capacité d’agir ? De quoi ouvrir un nouveau dossier de Metis.
Évaluation de la loi « avenir professionnel » de 2018
Les partenaires sociaux, à l’appel du MEDEF, à l’exception de la CGT, ont entrepris une évaluation « autonome » des dispositions relatives à la formation professionnelle et à l’apprentissage, de la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » du 5 septembre 2018 qui devait être le « big bang » de la formation. Jean-Marie Luttringer en fait une analyse juridique et conceptuelle.
De l’ancien au nouveau CEP : des conceptions divergentes de l’accompagnement ?
Le principe de la création du Conseil en évolution professionnelle (CEP) a été acté dans l’accord de sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels de janvier 2013, en même temps que celui du Compte personnel de formation (CPF), et institutionnalisé dans la loi de juin 2013. L’accord de décembre 2013 et la loi de mars 2014 leur ont donné un contenu concret. La loi de 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel a maintenu la possibilité de recourir au CEP, tout en modifiant son contenu et ses formes de mise en œuvre. S’agit-il d’un simple réaménagement technique au nom de l’efficacité, ou ne faut-il pas voir dans cette évolution une transformation de la conception de l’accompagnement portée par le CEP ?
Liberté de choisir son avenir professionnel ? Pouvoir d’agir individuel et collectif en question
L’application Mon compte Formation a été lancée le 21 novembre 2019 à grand renfort médiatique. Ell [...]
Choisir son parcours professionnel ?
Le 21 novembre 2019, au CNAM, l’AFDET (Association française pour le Développement de l’enseignement Technique) a organisé un colloque original autour de la notion de « parcours ». Chose relativement rare, il s’agissait de réfléchir à la fois sur la formation professionnelle initiale et sur la formation professionnelle continue. Le monde de l’Education nationale et le monde du Travail ensemble et en discussion. La réforme Blanquer de la voie professionnelle et la réforme Pénicaud de l’apprentissage et de la formation continue. Jean-Marie Luttringer y a fait un exposé d’ouverture et Danielle Kaisergruber en a tiré des éléments de conclusion. D’où ces deux articles écrits en écho.
Liberté de choisir son avenir professionnel : le choix des mots
Je ne suis pas expert en communication politique et il se trouvera sans doute un membre de cette « profession » pour expliquer qu’on ne réforme pas sans afficher de grandes ambitions et que pour occuper une parcelle de l’espace médiatique, il faut frapper fort. Le président en exercice des Etats-Unis d’Amérique a mis la barre très haut, mais en Europe aussi des propos modérés présentant des mesures modestes risquent de passer inaperçus. Ce qui à défaut de nuire à l’efficacité de ces mesures serait sans doute préjudiciable à la réputation de réformateur de leurs auteurs. Du point de vue de cette « nécessaire emphase », la « Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel » est tout de même un cas d’école.