Le virus, les salaires, la dette, et après ?

La presse, les réseaux, les esprits et les conversations (à distance, comme il se doit) sont à ce point saturés de témoignages, expériences, journaux intimes, analyses savantes, conjectures hasardeuses et recommandations péremptoires quant aux bouleversements charriés avec lui par ce satané virus, qu’on finit par se dire qu’il devient urgent de parler d’autre chose. Ce à quoi s’essaie à sa façon Metis au long de ces semaines confinées, en le prenant comme un cas d’école, une sorte de prétexte à poursuivre la réflexion sur l’avenir des rapports sociaux de travail.

Portugal 2016, le lourd bilan de l’austérité

Entre mai 2011 et mai 2014, le gouvernement portugais a mis en œuvre un programme radical de réformes économiques et sociales fondé sur l'austérité et la dévaluation interne, conformément aux injonctions des institutions européennes et du FMI. Les lignes essentielles de ce programme sont celles du Memorandum signé le 17 mai 2011 entre le gouvernement socialiste de José Sócrates (qui a reçu le soutien politique des partis à sa droite) et lesdites institutions. Il a été mise en œuvre à partir du 21 juin 2011 par le nouveau gouvernement de droite, alors sorti des élections parlementaires. Mais qu'est-il arrivé au Portugal ? 

Réforme du traité de l’UE : trop peu, trop tard ou trop tôt ?

L'année 2011 aura été calamiteuse pour l'Europe qui a vu se succéder perturbations et mauvaises nouvelles. Après un été meurtrier pour les places financières, la crise cyclonique de l'euro - ou plus précisément la crise redoublée d'adaptation des Etats aux exigences de l'euro - a forcé à Cannes les portes du G20, avant de couler à Athènes, Rome puis Madrid trois gouvernements à la dérive. A qui le tour ?

Par |2018-12-17T10:14:45+01:0023 janvier 2012|Mots-clés : , , , , , |

Pour le meilleur ou pour le pire ? Les affaires sociales vont se décider au niveau européen

Dans la nouvelle gouvernance économique et sociale qui se profile, les partenaires sociaux doivent jouer un rôle crucial. Sont-ils prêts ? Philippe Pochet nous reçoit dans les bureaux de l'Institut syndical Européen (ETUI) à Bruxelles, qu'il dirige depuis 2008