Zones blanches

Le 21e siècle devait être celui des réseaux et de la glocalisation, « une économie dominée par le global et le local, où l'Etat n'est plus maître du jeu ». Les clusters, les pôles d'excellence, de compétitivité ou de coopération, les métropoles « propices à la rencontre entre la recherche, la finance et l'innovation » étaient l'objet de toutes les attentions, les circuits courts étaient parés de toutes les vertus économiques, sociales et environnementales.

Le réseau et la parole, clés de l’évolution des femmes au travail 

Dans un entretien exclusif avec Metis, Sabine Lochmann nous parle de son expérience des réseaux professionnels féminins en France et outre-atlantique. La directrice générale de BPI a travaillé dans de nombreuses compagnies (Jacobs Serete, JC Decaux, Johnson & Johnson France) et a fondé deux think-tanks respectivement dédiés à la santé des femmes (Avenir Femmes Santé ) et à la compétitivité, l'emploi et la sécurité juridique (Ateliers de la Convergence).

Numérique : la génération Y, nouvelle chienlit ?

D'où vient la défiance des chefs d'entreprise, des managers vis-à-vis des jeunes générations ? Cette fantasmatique génération Y, - et ce sera pire avec la génération Z dit-on, marquerait-elle une nouvelle « chienlit » pour les entreprises ? Le constat semble, en tout cas, celui d'une incompréhension, d'une difficulté à intégrer les jeunes générations, à les impliquer, à les faire adhérer à la culture de l'entreprise, à comprendre leur mode de fonctionnement.

Par |2018-12-17T10:15:42+01:0011 juin 2013|Mots-clés : , , , , , , , , , |

L’entreprise « étendue »

Notre dossier du mois porte sur l'intégration, sujet ô combien actuel en Europe, y compris dans sa partie nordique si souvent proposée comme modèle... C'est pourtant un autre sujet que j'aimerais évoquer aujourd'hui car il touche aux mutations souvent silencieuses des entreprises européennes.  Depuis plus de 30 ans, les logiques de diminution des coûts et d'externalisation des risques ont transformé en profondeur le paysage productif. En conséquence, « acheter » - qui est souvent un « faire faire »  - a pris le pas sur  « faire » ou « produire » : il n'est donc pas étonnant que les achats représentent en moyenne plus de 50 % du chiffre d'affaire des entreprises, pour atteindre dans certains cas (de moins en moins isolés) la barre des 80 %. Cette part des achats illustre à elle seule l'importance stratégique qu'a aujourd'hui pour les entreprises la relation client-fournisseurs