De l’influence du contrat de travail sur la relation managériale

Vu d'aujourd'hui, il est tentant de lister les conditions qui permettaient à la relation entre manager et managé (e) de s'installer et de si bien fonctionner qu'elle continue à être pensée comme un modèle qu'il s'agirait de retrouver. Mais l'évolution des organisations rebat les cartes. La gestion de plus en plus économique de la main d'œuvre, avec ce qu'elle suppose de flexibilité, de précarité et d'agilité, se produit souvent au détriment du développement de relations managériales dignes de ce nom.

Ne pas savoir lire, écrire, compter… et travailler

Hervé Fernandez conçoit et met en œuvre, depuis plusieurs années et en développant tous les ans davantage de partenariats, les programmes de l'Agence Nationale de Lutte contre l'Illettrisme (ANLCI) dont il est le directeur. 2,5 millions de personnes y sont confrontées aujourd'hui ! Il en parle pour Metis :

La religion au travail ?

Denis Maillard vient de publier un livre percutant et profond, Quand la religion s'invite dans l'entreprise (Fayard, 2017). À partir de nombreuses enquêtes de terrain, de remontées d'expérience, il inscrit l'analyse de la montée des revendications religieuses sur les lieux de travail dans la perspective plus vaste des changements du travail lui-même et de la place qu'y tiennent les subjectivités.

DRH à l’Opéra de Paris : un métier pas comme les autres

Dominique Legrand est un bourlingueur. Marin, skipper sur des traversées transocéaniques puis logisticien pour des ONG, il a ensuite occupé des postes dans l'administration du travail puis dans le groupe BSN/Danone avant de prendre entre 2002 et 2014 les commandes de la DRH de l'Opéra de Paris. Alors qu'il venait d'ouvrir un cabinet spécialisé en stratégie sociale, il livrait pour Metis en janvier 2015 un point de vue « non artistique » sur une maison d'Opéra.

Les conditions d’une digitalisation heureuse

À l'heure où la digitalisation s'impose à l'entreprise de l'extérieur, une course de vitesse semble s'être bel et bien lancée. Il faut être à jour. Entreprises, DRH, managers et employés sont bien souvent débordés et la transition peut parfois se faire de façon assez douloureuse, car il ne s'agit pas d'un simple changement d'outils. Mais une « digitalisation heureuse » est en fait possible, c'est Sandra Enlhart - directrice générale d'Entreprise et Personnels - qui nous en dit plus

Regard d’un sociologue sur la reconnaissance du travail 

Philippe Denimal est sociologue. Il accompagne des branches professionnelles et des entreprises de toutes tailles dans la concertation et la négociation d'accords portant sur la reconnaissance du travail, qu'il s'agisse de classification ou d'évaluation individuelle. Il a repris son ouvrage de 2013 en l'enrichissant de mises au point conceptuelles ou d'expériences nouvelles et l'accent est mis sur l'importance du dialogue social en matière de rémunération. Il s'entretient pour Metis avec Danielle Kaisergruber autour de ce dernier livre Rémunération et reconnaissance du travail. Classification, compétences, appréciation, dialogue social (Entreprises & Carrières, 2016)

La religion, le travail et la loi

Denis Maillard avait lu sur cette question les propositions du Rapport Badinter (Religion dans l'entreprise : le rapport Badinter au secours des DRH) en février 2016. Il poursuit sa réflexion en examinant la Loi « Travail » qui permet désormais d'inscrire un principe de neutralité dans le règlement intérieur des entreprises. Explications

La syndicaliste et les DRH (suite)

Suzanne M. travaille depuis trente-cinq ans dans le même groupe, dont elle est actuellement membre du conseil d'administration. Syndicaliste, ayant à son actif trente-trois ans de mandats de représentation du personnel, elle a siégé à tous les postes, excepté au comité européen. Elle livre à Metis son expérience et son rapport avec les directions des ressources humaines.

La DRH a-t-elle dit son dernier mot ?

Le métier de directeur des ressources humaines (DRH) serait-il engagé dans une crise qui le conduirait fatalement vers la perte d'influence ? Cette question posée au sein du comité de rédaction de Metis pour préparer ce dossier sur le futur de la fonction ressources humaines (RH), a donné lieu à de vifs débats. Entre déclinisme RH et angélisme social, la voie est étroite. Je ne conteste pas que la fonction RH soit soumise à de vives contestations et à une forte remise en cause. Mais je considère que la thèse souvent mise en avant de l'affaiblissement inéluctable de la fonction RH manque d'étayage théorique et surtout de transcription dans la réalité du terrain.

La syndicaliste et les DRH

Suzanne M., travaille depuis trente-cinq ans dans le même groupe, dont elle est actuellement membre du conseil d'administration. Syndicaliste, ayant à son actif trente-trois ans de mandats de représentation du personnel, elle a siégé à tous les postes, excepté au comité européen. Elle livre à Metis son expérience et son rapport avec les directions des ressources humaines.

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