Et si on faisait confiance aux jeunes

« La France n'aime pas ses jeunes », c'était le titre d'un dossier d'Enjeux Les Echos en février 2011. Lors de la campagne pour les élections présidentielles, François Hollande avait fait de la jeunesse une priorité, c'était une bonne idée. Mais pas de l'avoir ensuite un peu oublié. En tout cas de ne pas avoir suffisamment distingué l'essentiel de l'accessoire

Travail : ce que veut la génération des baby losers

François Hollande avait en France placé son quinquennat sous le signe d'un nouveau contrat avec la jeunesse. Où en est-on ? Faut-il à l'instar des classes politiques française et européennes être obnubilé par l'emploi des jeunes ? Oui mais..non ! Car continuer à dire « Emploi, emploi, emploi » conduit d'une part à des politiques coûteuses et à des résultats peu probants. Et empêche d'autre part de s'interroger sur la manière dont les générations montantes conçoivent leurs rapports au travail. Comment le voient-elles ? Comment font-elles ? De quels nouveaux modèles rêvent-elles ? Que faudrait changer pour leur permettre demain une insertion professionnelle et sociale réussie ? Tentons ici de résumer la manière dont elles voient les choses.

Les jeunes ou le début d’un tournant pour l’Europe ?

Face à une Commission largement décrédibilisée, le couple franco-allemand avec ses hauts, ses bas, son caractère à la fois complexe, tourmenté, irremplaçable tente de faire bonne figure. Et, une fois n'est pas coutume, ses récentes initiatives comme celles sur l'emploi des jeunes doivent nous faire réfléchir. Car elles pourraient marquer une nouvelle ère dans la dynamique de l'UE. S'inscrivant dans une des rares ouvertures sociales faites par la chancelière - qui pour le reste campe solidement sur ses positions de force et ses dogmes libéraux assumés - cette initiative témoigne en effet d'un tournant peut-être majeur pour la construction communautaire.