Le big bang de la formation vu d’Europe

Les annonces de Muriel Pénicaud concernant la réforme de la formation professionnelle continue (FPC) ont eu un grand retentissement. De fait, la transformation du Compte personnel de formation (CPF) en un compte en euros plutôt qu'en heures, la collecte des fonds de la FPC par les URSSAF, la transformation des OPCA en Opérateurs de compétences avec des missions mieux ciblées auprès des PME/TPE, la création d'une agence nationale France Compétences notamment chargée de l'assurance qualité et enfin le renforcement des organismes d'orientation/conseil en évolution professionnelle sont des changements considérables. Et il semble intéressant de les confronter aux réformes entreprises dans d'autres pays européens.

Formation : Delors-1971 vs Macron-2018

En présentant le « big bang » de la formation, la ministre du Travail a dit s'inscrire dans la continuité de la Loi fondatrice de la formation continue à la française. Est-ce justifié ?

Former pour et par le travail : passer aux actes !

Depuis 2014 le CESER Rhône-Alpes, puis Auvergne-Rhône-Alpes, a exploré les différentes facettes de la relation formation-travail à travers des contributions sur l'alternance, la formation des demandeurs d'emploi et des actifs occupés, en particulier les plus fragilisés. À la fin de sa mandature et à l'aube d'une nième réforme de la formation professionnelle et de l'apprentissage, il a souhaité soumettre au débat ses contributions. Il l'a fait en partenariat avec l'AGEFOS-PME Auvergne-Rhône-Alpes, riche d'expériences concrètes, lors d'un colloque le 19 décembre dernier à Lyon.