Pro bono : tocade managériale ou nouvelle forme d’engagement ?

Le développement du pro bono (mécénat de compétences d'entreprise) répond à des besoins de fond. Il est là pour durer, et ce pour quatre raisons : il répond à la demande exprimée par les salariés, à celle des entreprises, au désengagement de l'Etat et au besoin d'ancrage des politiques RSE dans le corps social. Et cependant, des questions clés restent en suspens à ce jour...

Quand les startups réinventent les relations de travail – retour sur une matinée au NUMA

Le 22 juin à 8h30 nous nous rendons au Numa. Ça flairait bon le café et les esprits en ébullition. Il faut dire que le Numa c'était une association, aujourd'hui une entreprise, une couveuse qui aide notamment les startups à se développer, mais c'est aussi un explorateur. Un explorateur du travail même. Dans le cadre de son cycle d'événements répondant au thème ambitieux Reinvent Work le Numa s'est associé au Lab Astrees pour se pencher sur le mythe (ou la réalité ?) de la réinvention des relations de travail par les Startups. Quels en sont les enjeux et les leviers ? Quelles pratiques émergent quand d'autres disparaissent ? Tout un programme

Dialogue social : sortir du formalisme !

En France - avec la loi Travail - comme dans la plupart des pays d'Europe, la tendance est au déplacement du centre de gravité de la négociation collective vers l'entreprise, au détriment des branches et du niveau interprofessionnel. Beaucoup ont déploré cette évolution en arguant de l'indéniable faiblesse des implantations syndicales dans les entreprises. Pourtant, une autre approche consiste à prendre le contrepied en se posant la question des conditions à réunir pour renforcer les acteurs de la négociation d'entreprise. Ce renforcement est moins une question de moyens qu'une question de posture. Les leçons des études européennes :

RH : « Un désamour compréhensible » 

À 58 ans, Alain Mauriès a débuté sa carrière en 1983 chez Snecma, au siège social puis à Villaroche. Il a poursuivi son parcours chez Hoechst - en recherche et développement (R&D) et usine, puis chez Danone (packaging verre), à Métaleurop (métallurgie Plomb et zinc), puis onze ans chez Coca-Cola Entreprise avant de rejoindre Pochet SA. Il a fondé la fonction de DRH Groupe, rapidement membre du directoire. Le Groupe Pochet, à capital familial emploie près de 6000 salariés dans plus de dix usines en France, au Brésil, en Chine et aux USA. Il déploie ses activités dans le flaconnage verre, le plastique et le métal pour l'emballage des produits cosmétiques de luxe.

Oui, la notation des salariés est attaquable !

La notation ne fait pas partie des grandes « révolutions » annoncées comme devant transformer la façon de faire du business. Elle n'est pas dans la liste des innovations managériales ou prétendues telles. Elle ne s'est pas affichée dans la rupture ou l'écholalie du discours managérial. En revanche, elle a proliféré dans le courant des dispositifs d'évaluation comme une sorte d'évidence. Sans notation, le dispositif apparaît comme incomplet, inabouti. Sans la cerise, le gâteau est imparfait !

Par |2018-12-17T10:14:31+01:0016 septembre 2011|Mots-clés : , , , , |