Travail, sens, mobilités : quels enjeux pour les cadres ?

L’Observatoire de l’Apec vient de produire une étude de synthèse intitulée « Cinq enjeux pour l’emploi-cadre en 2020 », sur laquelle il est intéressant de s’arrêter pour questionner nos certitudes et nos doutes. C’est également l’occasion de revenir sur les débats qui ont fait bruisser le monde de Metis ces derniers mois.

Par |2020-03-23T15:03:51+01:0023 mars 2020|Mots-clés : , , , , , , , , , , |

L’intelligence collective : à quand le Grand débat dans l’entreprise ?

Les processus de concertation et de débat collectif se sont développés d'une part dans le public (État, grands projets d'équipement, collectivités territoriales) et d'autre part dans le privé en s'ignorant superbement. Alors que le gouvernement a lancé le Grand débat national, la question de la parole mérite d'être également posée dans l'entreprise. Or, malgré la soif d'implication de la part des salariés, malgré les bénéfices bien connus de la démarche, l'intelligence collective peine à se développer dans les entreprises françaises. Il faut donc s'interroger sur le pourquoi de cette situation, sur les facteurs clés de succès à réunir et sur les outils à mobiliser.

Les X et les Y : générations perdues pour le travail ?

L'hystérie des différences générationnelles continue à sévir dans les entreprises. On nous présente les générations nouvelles sous des noms exotiques, la « génération Y » ou la Z, qui prend sa suite, les « digital natives », ou autres « millennials », en prétendant que ces jeunes sont fondamentalement différents de leurs aînés dans leur rapport au travail et à l'entreprise. C'est une profonde erreur, comme le montrent les 9 affirmations suivantes, issues des travaux des chercheurs et d'enquêtes récentes.

Par |2019-12-20T15:04:41+01:0011 septembre 2018|Mots-clés : , , , , , , , , , |

Le territoire, espace de responsabilité sociétale et environnementale

Jusqu'à récemment, la RSE (responsabilité sociétale et environnementale) n'avait que faire de la notion de territoire... qui le lui rendait bien. C'était le temps de la RSE hors-sol, celle qui se développait dans la proclamation, sans incidence sur le réel, à l'abri de la direction de la communication. Mais aujourd'hui, la RSE devient une ressource organisationnelle des entreprises ; elle change leurs offres produits, leur stratégie, leurs facteurs de différenciation compétitive et jusqu'à leurs modèles d'affaires. Elle devient un objet de dialogue social et d'appropriation par les managers et les salariés. C'est donc le moment, pour la RSE, de partir à la découverte de ses territoires...

Le territoire, espace de responsabilité sociétale et environnementale

Jusqu'à récemment, la RSE (responsabilité sociétale et environnementale) n'avait que faire de la notion de territoire... qui le lui rendait bien. C'était le temps de la RSE hors-sol, celle qui se développait dans la proclamation, sans incidence sur le réel, à l'abri de la direction de la communication. Mais aujourd'hui, la RSE devient une ressource organisationnelle des entreprises ; elle change leurs offres produits, leur stratégie, leurs facteurs de différenciation compétitive et jusqu'à leurs modèles d'affaires. Elle devient un objet de dialogue social et d'appropriation par les managers et les salariés. C'est donc le moment, pour la RSE, de partir à la découverte de ses territoires...

Démocratiser l’entreprise ou le travail ?

Il existe deux approches ou deux traditions pour aborder la problématique de la démocratie dans le monde du travail. La première, que j'appelle l'approche institutionnelle, passe par la loi et s'impose par sa verticalité descendante. Elle veut démocratiser l'entreprise. La seconde, l'approche terrain, s'exprime dans la pratique des acteurs sociaux et cherche les moyens de donner davantage de parole et de latitude décisionnelle à ceux qui sont engagés dans les collectifs de travail. Elle veut démocratiser le travail. C'est dans cette seconde tradition que s'ancre le livre de Michel Sailly, Démocratiser le travail, qui vient de paraître aux Editions de l'Atelier.

Pro bono : tocade managériale ou nouvelle forme d’engagement ?

Le développement du pro bono (mécénat de compétences d'entreprise) répond à des besoins de fond. Il est là pour durer, et ce pour quatre raisons : il répond à la demande exprimée par les salariés, à celle des entreprises, au désengagement de l'Etat et au besoin d'ancrage des politiques RSE dans le corps social. Et cependant, des questions clés restent en suspens à ce jour...

La syndicaliste et les DRH (suite)

Suzanne M. travaille depuis trente-cinq ans dans le même groupe, dont elle est actuellement membre du conseil d'administration. Syndicaliste, ayant à son actif trente-trois ans de mandats de représentation du personnel, elle a siégé à tous les postes, excepté au comité européen. Elle livre à Metis son expérience et son rapport avec les directions des ressources humaines.

Entre-soi et peinture verte : réflexions au sujet de l’affaire Volkswagen

Le groupe Volkswagen, premier constructeur automobile mondial devant Toyota, est pris fin septembre en flagrant déni de tricherie à grande échelle et rejette la faute sur des lampistes. Cela n'est pas sans poser quelques questions sur la gouvernance du groupe et sur sa conception de la responsabilité sociétale.

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