Les articles de Pierre Marechal

Un parcours professionnel varié dans des centres d’études et de recherche (CREDOC, CEREQ), dans des administrations publiques et privées (Délégation à l’emploi et Chambre de commerce et d’industrie), DRH dans des groupes (BSN, LVMH, SEMA), et dans le conseil (BBC et Pima ECR), cela à partir d’une formation initiale d’ingénieur X66, d’économiste-statisticien ENSAE et d’une formation en gestion IFG. Une activité associative diverse : membre de l’associations des anciens auditeurs de l’INTEFP, ex- président d’une grosse association intermédiaire à Reims, actif pendant de nombreuses années à FONDACT (intéressé par l’actionnariat salarié), actuellement retraité engagé dans les questions de logement et de précarité d’une part comme administrateur d’Habitat et Humanisme IdF et comme animateur de l’Observatoire de la précarité et du mal-logement des Hauts-de-Seine. Toujours très intéressé par les questions d’emploi et du travail.

Grand chantiers : le logement déplorable des travailleurs détachés 

Les employés du BTP suivent les chantiers. Quand il s'agit d'une production locale réalisée par des entreprises locales, les salariés retournent tous les soirs chez eux après leur journée de travail. Il n'en est pas de même pour les grands chantiers comme la construction des lignes de TGV, les grands ponts comme celui de Millau ou lorsque leur entreprise a gagné un appel d'offre pour un chantier lointain... Selon qu'ils sont « détachés » ou « déplacés », les salariés disposent de conditions de logements fortement différenciées. Pierre Maréchal analyse pour Metis le type de dispositifs mis en œuvre à partir de l'exemple de la construction de la LGV Tours-Bordeaux, et ce qu'il en est pour les salariés « détachés », venant d'autres pays d'Europe.

Par |2019-06-14T14:19:20+02:006 juillet 2015|Mots-clés : , , , |

Quand les entreprises logent leurs salariés : historique et enjeux

Depuis toujours, des employeurs ont dû s'impliquer dans le logement de leurs salariés mais les modalités de cette implication ont fortement évolué. Les crises du logement successives ont permis de trouver des solutions nouvelles dans lesquelles des entreprises ont pu prendre leur part. Le dispositif mis en place en France dans les années 50 notamment par les partenaires sociaux est unique en Europe : il permet de combiner logement social et logement des salariés. Face aux crises du logement, à la crise de l'Etat de plus en plus impécunieux, ce dispositif est aujourd'hui remis en cause. Pierre Maréchal livre pour Metis son analyse.

Par |2018-12-17T10:17:00+01:0029 juin 2015|Mots-clés : , , , , , |

Les crises du 1% logement 

Le dispositif dit « 1% logement » est une participation des entreprises, aussi appelée « Participation des employeurs à l'effort de construction » (PEEC). Elle représente 0.45% de la masse salariale de l'année précédente. Aujourd'hui, l'heure est au bilan. Quels résultats ? Quelles mutations ? Quels enjeux ? Pierre Maréchal s'est entretenu avec Jules Mathieu Meunier, docteur en urbanisme et auteur d'une thèse sur le 1% logement.

Germanwings : crash d’une société optimiste ?

Byung-Chul Han explique l'évolution paradigmatique des sociétés modernes qui dépassent l'interdit et la règle pour consacrer l'efficience et la projection idéaliste. Une positivité à outrance tout aussi porteuse que destructrice : lorsqu'elle s'impose comme un impératif de fonctionnement, l'individu en proie au culte de la performance s'épuise, s'auto-exploite et se consume. Pierre Maréchal contextualise pour Metis le comportement suicidaire du pilote de l'airbus de Germanwings dans cette analyse livrée par Byung-Chul Han dans « La société de la fatigue ».

Citizen’s share : une nouvelle vie pour l’actionnariat salarié 

Retour sur « The citizen's share », un livre sur la propriété salariale qui a été publié la première fois en 2013 et qui vient d'être réédité avec, sur sa nouvelle couverture, une phrase de Thomas Piketty : « L'Amérique a été fondée sur un large accès aux richesses et à la propriété. Si vous voulez mieux connaître cette tradition et comment la revitaliser, lisez ce livre ».

Japon : vers une reconnaissance du suicide au travail 

Le Japon a été, si l'on peut dire, précurseur dans le domaine de certaines pathologies sociales au travail : bien avant les sociétés occidentales, il a « inventé » la mort par surmenage en ajoutant ce mot au vocabulaire japonais dans les années 80, puis la reconnaissance du suicide au travail comme faute de l'employeur.

Faits religieux : des employés accommodables ?

Depuis longtemps le Québec a établi la règle de l'accommodement raisonnable pour réduire dans les entreprises et dans les institutions publiques les tensions dues à la coexistence parfois difficile des diversités. D'où viennent ces termes qui sonnent étrangement à nos oreilles. Il ne viendrait à l'idée de personne dans notre république de « devoir accommoder un employé » (sic!)

Par |2019-06-12T11:15:33+02:004 juin 2014|Mots-clés : , , , , , , |

A propos du chômage des jeunes ?

Xavier Zunigo a la cruauté de rappeler que si, depuis plus de 50 ans, les ministres successifs déclarent prioritaire la lutte contre le chômage des jeunes, le scandale des jeunes qui sortent de l'école sans qualification est toujours présent

Un salaire pour vivre : sacrés Anglais !

En janvier, le ministre britannique des finances a proposé de relever le salaire minimum horaire de 11% d'ici 2015 qui passerait ainsi de 6.31 £ à 7 £. Ce geste généreux doit « assurer que nous ayons une reprise pour tous et que le travail paie toujours ». En est-on si sûr ?

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