RSE2019-05-03T11:54:38+02:00

RSE

Le travail contre nature

Si Clémenceau était encore parmi nous, il nous aurait alertés : « Le climat, est une chose trop grave pour être confiée aux diplomates ». La COP 21, exercice nécessaire, risque de perdre la majeure partie de son impact car elle a évacué le travail et les lieux de son exercice (entreprises, administrations, collectivités). Comme si le travail était contre nature...

Par |14 décembre 2015|Catégories : développement durable, Edito, RSE|Mots-clés : , , , , , |

Changer de modèle économique pour un développement durable

Le développement durable apparaît comme une perspective de plus en plus souhaitable aux yeux d'un nombre grandissant d'acteurs économiques, associatifs, sociaux et institutionnels. Pourtant, les indicateurs macro-environnementaux sont tous au rouge, les inégalités sociales s'accroissent, la gouvernance des entreprises demeure sous la coupe des acteurs financiers, la gouvernance des territoires infranationaux restant très inaccessible aux citoyens.  

Conférences pour le climat : Mais où sont donc passées les entreprises ?  

Mobiliser les entreprises est un objectif majeur pour la réussite de la COP 21 et de ses suites. Or la démarche de préparation de la Conférence s'apparente à un marathon diplomatique, qui implique avant tout les Etats alors que la plus grande partie des marges de manœuvre se situe dans les entreprises et la société civile.

Syndicats : retour sur le dilemme emploi / environnement

Surtout centrés sur les conditions de travail, les lieux de travail, la santé au travail, il n'est pas toujours facile pour les syndicats d'intégrer toutes les dimensions de l'environnement. Certaines exigences écologiques peuvent entrer en contradiction avec le maintien ou le développement de l'emploi. Il n'est pas inutile de se rappeler les dernières décennies. Ce qu'a fait Renaud Becot (Centre Maurice Halbwachs, EHESS) lors de la Journée d'études IRES du 3 novembre 2015 « Syndicats et questions environnementales ».

Fabrique des compétences « vertes » et innovation pédagogique

La tonalité des derniers rapports de la Commission européenne comme de l'OCDE a changé : le développement des « compétences vertes » est vu comme une occasion de changer les méthodes de formation et de bousculer les systèmes éducatifs. Quelques initiatives :

Logement et sécurisation des mobilités géographiques 

Alors que le taux de chômage ne cesse de battre des records et que la France semble ne pas se remettre de la crise sans précédent de la fin des années 2000, une succession de rapports officiels appellent à une plus grande mobilité des actifs pour améliorer le fonctionnement du marché du travail et la compétitivité du pays. La thématique largement reprise dans le monde politique des « emplois vacants » vient appuyer ce diagnostic : il y aurait en France des centaines de milliers d'emplois vacants prêts à être pourvus si les salariés acceptaient de se montrer plus mobiles. Thomas Sigaud, chercheur en sociologie, analyse pour Metis les enjeux de la mobilité géographique des salariés en France.