Le 1er juin 2017, Donald Trump a officialisé la décision promise lors de sa campagne électorale en annonçant le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris sur la maîtrise du risque climatique (également nommé COP21) signé en décembre 2015, puis ratifié par 146 Etats... dont les Etats-Unis. Cette décision s'ancre dans le vieux paradigme qui oppose les enjeux environnementaux aux enjeux économiques et sociaux, alors même que l'approche de développement durable menée par les entreprises (américaines ou non) consiste à rechercher la convergence de ces enjeux. Je propose dans cet article cinq voies de progrès pour celles qui souhaitent s'inscrire dans cette convergence.
L'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'énergie) s'adresse à tous ceux qui entreprennent une démarche environnementale : entreprises, collectivités territoriales et grand public. Elle met à leur disposition ses capacités d'expertise et de conseil. Parmi celles-ci, la formation occupe une place centrale. Interview de Christina NIRUP, Chef du Service Formation Externe de l'ADEME.
France Stratégie poursuit de façon récurrente l'exercice « PMQ » (prospective des métiers et des qualifications) entamé dans les années 1990 par le Commissariat général du Plan. Metis s'entretient avec Sandrine Aboubadra-Pauly, chef du projet Prospective, Métiers et Qualifications (PMQ) à France Stratégie. Elle explicite notamment les conséquences du scénario cible de la transition écologique sur l'emploi, les métiers, les compétences, les formations.
Les études syndicales sur les enjeux emploi et compétences de la transition écologique, bien que partielles et ne prétendant pas à l'exhaustivité, ont des qualités spécifiques qui s'avèrent aujourd'hui précieuses, dans un contexte où les mutations industrielles, énergétiques et numériques placent le dialogue social à un niveau central. Le besoin d'améliorer et de mieux anticiper les évolutions en matière d'emploi et de compétences est perçu comme de plus en plus fondamental pour préparer et accompagner la transition écologique.
À l'origine de l'aventure, 5 amis, quadragénaires, entrepreneurs, ancrés dans la vraie vie, qui souhaitent « essayer de faire mieux pour laisser quelque chose de valorisant à nos enfants ». Ils sont implantés à Mulhouse et veulent agir sur ce territoire désindustrialisé où la précarité touche 30 % de la population, où coexistent des communautés qui ont du mal à vivre ensemble. Martine Zussy, à ce jour, salariée de l'association Énergies de citoyens raconte.
Si Clémenceau était encore parmi nous, il nous aurait alertés : « Le climat, est une chose trop grave pour être confiée aux diplomates ». La COP 21, exercice nécessaire, risque de perdre la majeure partie de son impact car elle a évacué le travail et les lieux de son exercice (entreprises, administrations, collectivités). Comme si le travail était contre nature...
Le développement durable apparaît comme une perspective de plus en plus souhaitable aux yeux d'un nombre grandissant d'acteurs économiques, associatifs, sociaux et institutionnels. Pourtant, les indicateurs macro-environnementaux sont tous au rouge, les inégalités sociales s'accroissent, la gouvernance des entreprises demeure sous la coupe des acteurs financiers, la gouvernance des territoires infranationaux restant très inaccessible aux citoyens.
Eurodéputé écologiste d'origine belge, Philippe Lamberts est membre de la commission économique et monétaire du Parlement européen. À ce titre, il est aux premières loges pour juger des orientations prises par l'UE dans le sillage de la crise. Dénonçant une « pensée unique » européenne à courte vue, il plaide pour une Europe à même d'affronter les défis sociaux et environnementaux du 21ème siècle. Entretien
Malgré sa place de champion sur le podium de l'étude PISA 2009, la Finlande n'est pas exempte de tensions au sein de son système éducatif. Marjatta Pitkänen du syndicat de l'éducation (Opetusalan Ammattijärjestö OAJ) dresse le bilan des dernières réformes et dessine les perspectives
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