Forum social mondial : les alternatives de Belém
Le Forum social sert-il à quelque chose ? Oui, indéniablement. Peut-on savoir à quoi ? Pas de façon évidente. Le dernier s'est tenu à Belém du 27 janvier au 1er février 2009
Le Forum social sert-il à quelque chose ? Oui, indéniablement. Peut-on savoir à quoi ? Pas de façon évidente. Le dernier s'est tenu à Belém du 27 janvier au 1er février 2009
La tentation est grande de comparer, terme à terme, la méthode mise en œuvre pour la tenue du Grenelle de l’environnement avec les négociations sociales engagées parallèlement sur la pénibilité ou les salaires. Elle est grande parce que le Grenelle de l’environnement peut à juste titre et malgré ses limites - réelles et importantes – faire figure de modèle.
Les réformes sociales du premier gouvernement Sarkozy sont à la peine. Alors que la croissance n’est pas (encore ?) au rendez-vous et que le coût de la vie grimpe, le « travailler plus pour gagner plus » se révèle complexe et peu rémunérateur, la réforme des régimes spéciaux de retraite moins équitable qu’il n’y parait à première vue et difficile à ajuster.
La responsabilité sociale des entreprises est mise au pied du mur. En Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en France, une action coordonnée de juristes et de militants d’ONG s’attaquent aux industriels sur leurs responsabilités en matière de pollution.
La montée en puissance de l’arme juridique comme outil d’interpellation des entreprises est un phénomène qui fait apparaître les limites du concept de RSE reposant sur les approches volontaires des entreprises.
Les enjeux de la santé et de la sécurité au travail attisent les pouvoirs d’influence des lobbies et autres organisations. L’Institut syndical européen joue un rôle de premier plan.
Kozloduy, la centrale nucléaire bulgare de conception soviétique, a exploité jusqu’à six réacteurs. Seuls les deux derniers fonctionnent encore.
La vallée de la Rospuda, au nord-est de la Pologne, à proximité des frontières avec la Lituanie et la Bielorussie, est depuis des semaines au coeur d’un conflit national.
L'industrie chimique européenne et mondiale, confrontée à travers Reach aux enjeux du développement durable et du principe de précaution. Pour la première fois, la mise en oeuvre exige une restructuration administrative radicale dans chacun des 27 Etats membres. Une bataille majeure entre lobbies en tous genres et intérêt général.
C’est à partir de 2008 que Reach va commencer à montrer ses pleins effets. En attendant, les Etats membres s’organisent, groupes de projets, help desks, comités scientifiques... l’heure est à la construction du dispositif de suivi du règlement.