Les articles de Michèle Tallard

Sociologue, chercheure CNRS honoraire, j’ai mené mes activités au sein de l’IRISSO (Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales) à l’Université Paris-Dauphine-PSL. J’y reste associée et depuis mi-2019, je suis également associée à l’IRES. Mes travaux ont porté sur les transformations réciproques de l’action publique et de la négociation collective, en particulier dans le domaine de la formation professionnelle. De janvier 2016 à sa dissolution en décembre 2018, j’ai présidé, en tant que personnalité qualifiée, le Conseil national d’évaluations de la formation professionnelle (CNEFP), instance d’évaluation qui relevait de la sphère paritaire. Je poursuis, dans ces divers cadres, ainsi qu’au sein de Metis, une veille sur les mutations des relations collectives de travail depuis le début des années 2000 qui me conduit à participer à des collectifs de recherche sur cet objet.

Le télétravail, un « piège » qui ne manque pas d’attraits ?

Le télétravail, quel « piège » ! Pour autant V. ne manifeste aucun enthousiasme à l’idée de retourner en septembre sur le site où elle travaille. C’est de ce vécu contradictoire du télétravail dont nous avons parlé avec elle, à bâtons rompus.

Par |2020-07-20T21:32:12+02:0020 juillet 2020|Mots-clés : , , , |

De l’ancien au nouveau CEP : des conceptions divergentes de l’accompagnement ?

Le principe de la création du Conseil en évolution professionnelle (CEP) a été acté dans l’accord de sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels de janvier 2013, en même temps que celui du Compte personnel de formation (CPF), et institutionnalisé dans la loi de juin 2013. L’accord de décembre 2013 et la loi de mars 2014 leur ont donné un contenu concret. La loi de 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel a maintenu la possibilité de recourir au CEP, tout en modifiant son contenu et ses formes de mise en œuvre. S’agit-il d’un simple réaménagement technique au nom de l’efficacité, ou ne faut-il pas voir dans cette évolution une transformation de la conception de l’accompagnement portée par le CEP ?

Pas de liberté professionnelle sans responsabilités sociales garantissant à chacun une égale capacité d’agir

Les travaux de Bénédicte Zimmermann, Directrice d’études à l’EHESS, portent, entre autres, sur la dialectique des droits individuels et des possibilités de parcours professionnels et sur la notion de responsabilité dans le travail et la construction des compétences. Elle analyse pour Metis l’évolution vers une responsabilité plus individuelle en matière de formation.

Les plateformes numériques et l’avenir du travail

L’Ubérisation du travail est devenu un lieu commun pour désigner les transformations du travail consécutives au développement des plateformes numériques, mais on peine à en définir l’ampleur et les contours au-delà des VTC ou des livreurs à vélo. Si certaines mobilisations ont mis en avant leurs conditions de travail dégradées, on a du mal à appréhender les formes de régulation dont elles pourraient faire l’objet. D’où le mérite de la journée du 18 octobre dernier, coorganisée par le BIT et l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (IRISSO) qui participe au programme de recherche « Le capitalisme de plateformes et ses impacts sociaux » (Capla).

Par |2019-11-25T13:53:36+01:0023 novembre 2019|Mots-clés : , , , , , , |

Les syndicats, un corps intermédiaire pas comme les autres ?

Le livre Sociologie politique du syndicalisme (Baptiste Giraud, Karel Yon, Sophie Béroud) propose un regard neuf sur le syndicalisme français. Qu’est-ce qu’un syndicat : un groupe de représentation d’intérêts comme un autre, un corps intermédiaire, une sorte de parti politique ? Trois questions structurent le livre : le fonctionnement du champ syndical, les modalités d’organisation de l’action syndicale et ses formes de l’action.

Par |2019-06-10T20:02:16+02:0010 juin 2019|Mots-clés : , , |
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