A propos de « La cité du travail »
J'ai bien connu Bruno Trentin : la revue dont je m'occupais à l'époque Dialectiques et la CGIL ont entretenu des rapports étroits. Je garde de lui cette image très italienne d'un bel homme, convaincant et séduisant, exigeant aussi. Un dirigeant syndical qui était aussi un grand intellectuel. Et qui travaillait les idées en permanence, un chercheur cultivé et rigoureux. C'est une caractéristique suffisamment rare pour être soulignée. « Il nous parle savamment de choses dont il a l'expérience », écrit Alain Supiot dans son introduction