Les débats autour de la loi Macron l'ont illustré une fois de plus : pour les tenants de la réforme structurelle, la France reste un mauvais élève en Europe ; pire, un élève qui triche en voulant leurrer les gendarmes bruxellois à coup de réformettes sans consistance, dans l'espoir de se soustraire à LA réforme, la vraie, la seule capable de ramener compétitivité, croissance et emploi. Mais n'est-ce pas là un mythe ?
Le Président de la Commission Jean-Claude Juncker annoncera les détails de son plan d'investissement de 300 milliards d'ici fin décembre. Parmi ses priorités, on retrouve la transition énergétique, qui pourrait bien être la source de dizaines de milliers d'emplois. Metis s'est entretenu avec Pierre Musseau, responsable du pôle écologie de Terra Nova et auteur d'une note récente intitulée "Une relance européenne par l'investissement : investir dans la transition énergétique".
Le Parlement européen et la Commission européenne dirigée par Jean-Claude Juncker entament leur mandat dans un contexte difficile. Bien que des progrès aient été réalisés depuis le début de la crise en 2008 (comme avec l'Union bancaire), l'Europe n'est pas sortie d'une situation de chômage élevé frappant particulièrement les jeunes. Le faible niveau de croissance, la panne des investissements renforcent le sentiment d'inquiétude et poussent un peu plus au repli, tandis que l'absence de perspectives fait douter de l'Europe beaucoup de nos concitoyens. D'aucuns parlent de « mandat de la dernière chance ».
On ne se rend pas compte en France à quel point notre législation sur la santé au travail a été positivement structurée par l'influence (et les directives...) de l'UE. Il est d'autant plus alarmant de constater la vacuité du nouveau cadre stratégique en matière de santé et sécurité au travail que vient d'adopter la Commission avant sa disparition. Un héritage peu flatteur, que la nouvelle Commission ferait bien de remettre sur l'établi...
La question sociale dans l'Union Européenne pourrait être traitée différemment avec l'arrivée de la nouvelle Commission. Fernando Vasquez, qui a très bien connu les mécanismes communautaires de l'intérieur, nous livre ici sa vision des défis que devra affronter la nouvelle gouvernance «socio-économique qui se met en place. Cet article a été publié récemment par IR Notes qui nous en a aimablement autorisé la reprise par Metis.
Forte de ses 20 ans d'expérience au Parlement Européen, la nouvelle commissaire à l'emploi et aux affaires sociales Marianne Thyssen a fait bonne impression lors de son audition devant les représentants du Parlement Européen. Que pouvons-nous espérer de cette nouvelle actrice de la question sociale européenne ? Metis vous propose un retour sur les grands points de son audition.
En temps de crise, tous les moyens sont bons pour se serrer la ceinture. Ce mois-ci, on observe en Europe une remise en question des pratiques de protection sociale : les Etats tentent de se prémunir par tous les moyens contre le tourisme social. Le Royaume-Uni limite ainsi l'accès à certaines de ses prestations par l'introduction d'un critère de résidence ("right to reside"), une décision qui a été contestée en justice par la Commission Européenne. En Allemagne, c'est un panel d'experts qui recommande au gouvernement de contrôler davantage les demandeurs d'emploi européens.
Le 9 décembre dernier, le Conseil Emploi, Politique sociale, Santé et Consommateurs (EPSCO) de l'Union européenne - qui réunit les ministres de l'emploi, de la protection sociale, de la protection des consommateurs, de la santé et de l'égalité des chances - a trouvé à la majorité qualifiée un compromis sur le détachement des travailleurs.
Metis s'en était fait l'écho : le Parlement européen avait adopté en janvier dernier ( https://www.metiseurope.eu/vers-une-directive-europeenne-sur-les-restructurations_fr_70_art_29555.html) et à une très large majorité une résolution contraignante visant à ce que l'UE adopte un texte légal sur l'anticipation et la gestion de restructurations. Cette résolution s'appuyait sur une disposition nouvelle basée sur l'article 225 des traités européens qui contraint la Commission à répondre sous un délai impératif de 3 mois. Or 3 mois après..rien. Pas l'ombre d'une réponse.
La Commission européenne a adopté un nouveau projet d'une valeur de 12 millions d'euros visant à réduire les inégalités d'accès à la santé dans 13 régions les plus défavorisées à l'Ouest et au Sud de la Tunisie qui représentent 40% de la population tunisienne
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