Le bon gouvernement

Le dernier livre de Pierre Rosanvallon Le Bon gouvernement poursuit l'enquête sur la vraie vie des démocraties, celle qui apparaît lorsqu'on ne les réduit pas à l'élection à intervalle régulier de ceux qui vont légiférer et gouverner. Mettant de côté les corps intermédiaires, l'invisibilité des vies ordinaires (Metis raconter la vie. Sept 2014) ou les idées d'égalité et de singularité, il s'interroge cette fois sur le pouvoir exécutif et plus précisément sur ce qui fonde le sentiment de nombre de nos concitoyens d'être « mal gouverné ».

De la concertation publique aux entreprises

Gilles-Laurent Rayssac a fondé en 2004 l'entreprise Res Publica dont le métier est la conception et l'animation de dialogues collaboratifs sous toutes les formes, plus particulièrement dans l'espace public. Res publica est l'une des entreprises qui travaillent aujourd'hui dans le cadre du Grand débat national et Metis revient avec lui sur les problématiques de la démocratie participative et du dialogue en entreprise.

Les contrats aidés, un passeport pour l’emploi en entreprise

Le débat sur les « contrats aidés » se poursuit. Différents selon qu'ils répondent aux besoins des collectivités locales et des associations, ou sont utilisés dans le secteur marchand. Metis reprend cet article paru dans Les Echos, le 7 septembre, avec l'autorisation du journal que nous remercions. Selon les statistiques, sept jeunes sur dix ont trouvé un travail après un emploi aidé dans le secteur marchand. Réduire le nombre de ces contrats sans solutions alternatives serait une erreur pour les auteurs.

Slovénie : quand un pays « modèle » se soulève

Slovénie, automne 2012 : les mesures d'austérité introduites par le gouvernement de centre-droit et le manque d'ingénierie sociale conduisent aux premiers mouvements de protestation citoyenne contre les restrictions budgétaires. Fin novembre, un changement décisif prend place au cours des manifestations de Maribor , où une politique municipale jugée inadéquate pousse la population à demander de façon parfois violente la démission du maire de la ville. 

Ce que le conflit des régimes spéciaux révèle de Sarkozy

La rentrée sociale d’octobre 2007 aura marqué une rupture. Le conflit des régimes spéciaux, en l’instant suspendu, aura sûrement été le dernier du genre et le premier d’une nouvelle donne de nos rapports sociaux. Ni pouvoirs publics, ni patronats, ni syndicats n’en sortent indemnes et ceci bien au-delà des fonctions publiques et des entreprises publiques.

Un conflit maîtrisé par les syndicats

Les confédérations syndicales n’abordaient pas ce conflit sans inquiétude. Les agents des entreprises publiques allaient réagir à la réforme des régimes spéciaux avec une légitime colère, d’autant que le gouvernement avait préparé l’opinion en les désignant comme des privilégiés. Le coup de semonce du 18 octobre avait été un succès.

Le grand soir réformiste de Bernard Thibault

Rien de tel que la méconnaissance du syndicalisme pour fabriquer du scoop à bon compte dans la presse. Il est vrai que depuis vingt ans, les effectifs de journalistes sociaux ont été terriblement réduits. L’offre de négociation tripartite décentralisée faite par Bernard Thibault la veille de la grève, a été un fait déterminant. La lente transformation de la CGT vient de s’accélérer.