L’engagement : montée de la valeur prisée, métamorphose des modèles

Paradoxe, contradiction ? Dans des sociétés où le « dégagisme » sévit à grande échelle, l'engagement lui se porte plutôt bien, et ce en particulier chez les jeunes. Il est même devenu une sorte de valeur, prisée autant dans le monde du social et du sociétal que dans le monde économique. Les petites lignes en bas de CV sont de plus en plus lues et il est de bon ton d'avoir un engagement social. Mais qu'est-ce que l'engagement aujourd'hui ? De quoi est-il porteur et comment s'exprime-t-il ? Qu'est-ce qui le différencie de celui d'hier ? Quelles questions pose-t-il ? Tentatives de réponses au terme de six mois de travaux menés par le Lab de l'engagement à Marseille.

En Guerre, de Stéphane Brizé

Le film En Guerre ne se contente pas de mettre en scène l'histoire d'une grève, avec ses espoirs et ses déceptions, ses coups de gueule, ses divisions et ses amitiés. Pour Stéphane Brizé, le fond de l'affaire ce sont les choix tactiques et stratégiques faits par les organisations syndicales. Il les schématise en opposant ceux qui ne concèdent rien et veulent maintenir l'activité industrielle et les emplois, à ceux qui n'y croient plus et sont prêts à négocier le montant de la prime supra-légale comme prix de leur résignation, baume sur la blessure plutôt que cagnotte pour rebondir.

Des accords d’entreprise qui marchent

Du point de vue du dialogue social, il est assez curieux d'observer que le quinquennat Hollande a été nettement séparé en deux séquences : celle des « grandes conférences sociales » annuelles et des grands accords interprofessionnels jusqu'en 2014, puis celle des échecs de négociation nationale et du chantier si mal conduit de la Loi « Travail ». Une étude récente de Terra Nova tire les enseignements de quatre « accords d'entreprise » négociés et signés dans ces années-là : Le dialogue social par la preuve : quatre cas d'accords d'entreprise innovants et leurs enseignements, mai 2017

Le burn-out, cet infarctus de l’âme 

Petit coup de mou, lassitude au travail, ou véritable écroulement psychologique ? Même quand tous les voyants sont au rouge, il n'est jamais aisé d'identifier un burn-out. Tristement à la mode, cette maladie aux contours encore mal cernés se caractérise par une progression insidieuse, dont les symptômes sont souvent minimisés. Depuis sa chambre à la clinique, Pascal Liger, développeur informatique à la CRAMIF et ancien syndicaliste, révèle pour Metis les détails de son burn-out. 

L’argent et le syndicalisme : cuisines et dépendances

Metis a longtemps hésité à s'emparer d'un sujet ô combien sensible et qui pourrait fâcher. De peur d'alimenter des campagnes nauséabondes alors que l'immense majorité des représentants des salariés est dans ce pays intègre, courageuse, altruiste. Ou encore d'être accusé de je ne sais quel complot antisyndical. Mais les tumultes récents au sein d'une grande confédération syndicale française ont eu raison de nos réserves, et ce d'autant que la question est posée dans bien des pays du monde entier.

Livres : quand les syndicalistes parlent du travail

Dans cet article, Denis Maillard, directeur de la communication chez Technologia, discute de la construction d'une société juste dans le prolongement du monde du travail. Pour ce faire, il articule sa pensée autour de huit grand ouvrages publiés au cours de l'année 2013. Voici donc la deuxième partie de son article. 

Livres : quand le patronat parle du travail

Dans cet article, Denis Maillard, directeur de la communication chez Technologia, discute de la construction d'une société juste dans le prolongement du monde du travail. Pour ce faire, il articule sa pensée autour de huit grand ouvrages publiés au cours de l'année 2013. 

L’expertise à la française : histoire d’un développement exceptionnel

Auteure d'une thèse sur le syndicalisme et l'expertise, chercheuse au CERAPS-Université de Lille 2, Paula Cristofalo, revient dans un entretien exclusif pour Metis, sur les caractéristiques de l'expertise à la française, ses développements historiques, la diversité de positions syndicales

CGT : Puisse Thierry Lepaon rattraper 14 ans de retard !

En 1995, à l'incitation de Louis Vianet, le congrès de la CGT en plein conflit votait, à main levée, la suppression du premier article de ses statuts qui lui fixait d'œuvrer à l'instauration du socialisme. À ce congrès, Nicole Notat était invitée. En désignant Bernard Thibault à sa succession, Louis Vianet faisait-il le bon choix ?

Par |2018-12-17T10:15:31+01:0020 mars 2013|Mots-clés : , , , , , , |

Limiter les migrations du travail ne protège pas la main d’œuvre nationale

3 744 salariés migrants arrivés en France en 2009. On est loin des 200 000 annoncés. Pour Francine Blanche, membre de la commission exécutive de la CGT, le débat sur les listes de métiers occulte le vrai sujet : comment régulariser les salariés migrants en France depuis plusieurs années

Par |2018-12-17T10:14:33+01:0024 septembre 2011|Mots-clés : , , , , , , |
Charger les articles suivants