Le travail, passager clandestin des campagnes présidentielles

Le travail ne tient que très rarement le rôle d'un personnage principal dans la dramaturgie des campagnes présidentielles. Comme toujours, il est phagocyté par la tyrannie de l'emploi, qui capte toute la lumière. Pourtant, les Français entretiennent un rapport très riche avec le travail, avec leur travail. Lorsqu'un candidat parvient à s'emparer de cette thématique et à faire résonance avec les enjeux du moment, comme François Mitterrand en 1981, Jacques Chirac en 1995 ou Nicolas Sarkozy en 2007, une alchimie s'opère, qui provoque la « rencontre d'un homme et d'un peuple »... Voyons comment le travail s'est invité (ou non) dans les principales campagnes présidentielles en France depuis que ces élections reposent sur le suffrage universel direct

Nicolas Sarkozy et le travail : les raisons de la colère

L'analyse complète des causes de la défaite de Nicolas Sarkozy en 2012 reste à faire. Je voudrais ici y contribuer selon un angle de vue qui me tient à cœur : le travail. Ce faisant, je me centrerai sur trois des thèmes de prédilection de Metis : les conditions de travail, la santé et l'Europe

La zone Euro entre en résistance

Pour Eric Chaney, chef économiste au sein du groupe AXA, les pays de la zone Euro ont réagi rapidement après la surchauffe économique mondiale. Dans la période de récession qui s'annonce, les partisans de la monnaie unique sont plus nombreux. Il ne manque plus qu'un chef

Par |2018-12-17T10:12:27+01:0019 novembre 2008|Mots-clés : , , , , , , , |

Quelle rentrée sociale ?

Il est plus risqué de se livrer à cet exercice en plein été qu'au mois d'octobre, tant en France, les comportements sociaux et sociétaux ont la caractéristique d'être très imprévisibles. Il n'est pas inutile de s'y hasarder tout de même car la période est constituée d'une série de variables nouvelles qui rendent, sur plusieurs sujets clés, l'exercice intéressant

Par |2018-12-17T10:12:10+01:0019 août 2008|Mots-clés : , , , , , |

35 heures : l’allergie maladive de la droite

Après un an de sarkozysme, encore que ce ne soit pas simple de pouvoir prétendre qu'on en a fait le tour, on en vient à regretter le bon vieux temps des godillots. Il semble bien en effet que la Présidence de la République comme le gouvernement aient plus de difficultés avec leur majorité qu'avec l'opposition politique...

Ce que le conflit des régimes spéciaux révèle de Sarkozy

La rentrée sociale d’octobre 2007 aura marqué une rupture. Le conflit des régimes spéciaux, en l’instant suspendu, aura sûrement été le dernier du genre et le premier d’une nouvelle donne de nos rapports sociaux. Ni pouvoirs publics, ni patronats, ni syndicats n’en sortent indemnes et ceci bien au-delà des fonctions publiques et des entreprises publiques.

Un conflit maîtrisé par les syndicats

Les confédérations syndicales n’abordaient pas ce conflit sans inquiétude. Les agents des entreprises publiques allaient réagir à la réforme des régimes spéciaux avec une légitime colère, d’autant que le gouvernement avait préparé l’opinion en les désignant comme des privilégiés. Le coup de semonce du 18 octobre avait été un succès.

Le grand soir réformiste de Bernard Thibault

Rien de tel que la méconnaissance du syndicalisme pour fabriquer du scoop à bon compte dans la presse. Il est vrai que depuis vingt ans, les effectifs de journalistes sociaux ont été terriblement réduits. L’offre de négociation tripartite décentralisée faite par Bernard Thibault la veille de la grève, a été un fait déterminant. La lente transformation de la CGT vient de s’accélérer.

Bataille de mots au Sommet européen

Le dernier sommet européen consacre une pratique de négociation à l’œuvre depuis bien longtemps, le jeu des mots. Les technocrates comme les dirigeants européens sont devenus, chacun à leur façon, des experts du compromis sémantique.

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