Réforme du contrat de travail : tarte à la crème ou nécessité ?

Le CDI, présenté par la loi comme « forme normale et générale du contrat de travail », est rendu responsable de nombreuses contraintes qu'il fait peser sur les employeurs. Les réformistes plaident pour un assouplissement du contrat de travail, sensé favoriser la croissance et améliorer la compétitivité des Etats. Mais qu'en est-il des contreparties en échange d'un emploi plus facile à rompre ? Dans une perspective comparée, Jean Louis Dayan questionne pour Metis les contours de la réforme du contrat de travail.

Maroc: une stratégie ambitieuse pour la formation professionnelle

Le Maroc a entrepris depuis plusieurs années la préparation d'une stratégie ambitieuse de développement de son système de formation professionnelle. Ce système ne répond pas en effet aux défis qui lui sont lancés aux plans économique et social.

Mini jobs ?

Tel est le nom de ces jobs à « 1 € » subventionnés par les pouvoirs publics en Allemagne au titre des réformes du marché du travail décidées sous Gerhard Schröder. Et avec les résultats contrastés que l'on sait : un effet emploi non négligeable mais qui ne peut être dissocié d'un dynamisme plus général de l'économie allemande extérieur à ce type de réformes ; une économie voire une société duale permettant à l'Allemagne de pratiquer un dumping social que l'on croyait réservé à l'Est proche ou extrême !

Espagne : la face cachée des réformes du travail

L'Allemagne de G. Schröder avait innové avec les jobs à un euro pour les bénéficiaires de minima sociaux et avec les mini jobs. La Grande Bretagne a fait récemment très fort avec les zero hour contracts, aucune garantie de temps de travail et aucune garantie de revenu. L'Espagne, grâce à la Troïka, développe à son tour une précarité légale. On pourrait allonger la liste des pays européens qui créent des emplois légaux au rabais, la crise ou dépérissement durable leur est favorable. Zoom sur l'Espagne.

Par |2018-12-17T10:16:12+01:0017 mars 2014|Mots-clés : , , , , , , , , |

Travail atypique : quelles évolutions dans une Europe en crise ?

La crise économique qui sévit depuis 2008 a justifié et justifie toujours l'adoption de nombreuses réformes en droit du travail dans les Etats membres de l'Union européenne. Ainsi, l'utilisation de contrats de travail atypiques a été présentée par l'UE comme l'un des moyens de résoudre la crise économique. Leur caractère flexible face aux contrats de travail dits « traditionnels » a été mis en avant,

Services publics : crise d’aujourd’hui et chocs de demain

En Europe, les services publics souffrent aujourd'hui beaucoup. En Grèce, en Espagne, en Roumanie, en Hongrie, au Portugal ou au Royaume Uni, la potion austère a pour noms licenciements, baisse des salaires et des avantages salariaux, mobilités forcées etc. Ailleurs, notamment en France ou en Belgique, les réorganisations sont en comparaison plus douces et se traduisent, au moins jusqu'à présent, par des départs naturels non remplacés, des transferts volontaires ou des gels salariaux. Derrière ce paysage, ce sont pourtant des choses ô combien structurantes pour l'avenir qui se mettent en place

Par |2018-12-17T10:15:53+01:001 octobre 2013|Mots-clés : , , , , , |

Espagne : une réforme du marché du travail discriminante ? 

Le programme "Développement de la Stratégie d'Entreprise et Emploi des Jeunes" lancé par le gouvernement espagnol vise à lutter contre le chômage très élevé des jeunes et à le faire descendre sous le seuil de 15% (objectif un peu présomptueux au vu du taux actuel de 57,2%). Chaque communauté autonome peut l'appliquer à sa guise. Le gouvernement de Madrid a lancé un programme pilote, complémentaire aux règles définies par l'Etat, qui va permettre aux entreprises d'insertion de saisir les postes vacants des entreprises présentes dans sa zone d'intervention. De même, le gouvernement madrilène va primer les agences privées pour chaque contrat qu'elles obtiennent pour les chômeurs. 

Par |2018-12-17T10:15:41+01:0028 mai 2013|Mots-clés : , , , , |

Grèce : droits détruits, société désorientée

Entretien avec Matina Yannakourou, Médiateur adjointe pour les questions d'égalité en Grèce. Elle s'exprime pour Metis à titre entièrement personnel sur la situation du pays après 18 mois de réformes sociales majeures et à la veille de nouvelles élections dont nul ne peut prédire encore le résultat malgré la popularité dont jouit le nouveau parti Syriza

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