Le temps des grèves et des congrès

Étrange mois de mai 2018 : pour peu qu'il y ait du soleil, cela aurait presqu'un parfum d'été. Entre jours de grève des trains, jours de grève des avions, jours fériés et « ponts » subséquents, on voit les Français jongler entre jours de travail, jours de RTT, jours de congés, rattrapage du travail en retard le matin tôt ou le soir tard, travail emporté à la maison. Nombreuses sont les entreprises qui découvrent qu'un peu de télétravail c'est pas mal du tout. En somme, on compose avec les mouvements sociaux comme on compose avec la météo puisque, comme le répètent les conversations entre voisins « le temps on n'y peut rien, il faut le prendre comme il est... »

La syndicaliste et les DRH (suite)

Suzanne M. travaille depuis trente-cinq ans dans le même groupe, dont elle est actuellement membre du conseil d'administration. Syndicaliste, ayant à son actif trente-trois ans de mandats de représentation du personnel, elle a siégé à tous les postes, excepté au comité européen. Elle livre à Metis son expérience et son rapport avec les directions des ressources humaines.

De quoi la chemise de Xavier est-elle le nom ?

Didier Morfoisse a occupé pendant des années des fonctions éminentes à la direction des ressources humaines de grands groupes français et étrangers. Dans un texte très libre et à fleur de peau, il réagit à la mise en cause des DRH et à la fameuse chemise de l'un d'entre eux.

Sous la chemise, la crise !

Si l'image du DRH d'Air France a fait le tour du monde, ou presque, reflète-t-elle pour autant comme le disent des medias l'état de la fonction, voire, celui des relations sociales en France ? Rien n'est moins sûr. Mais cet incident a le mérite de nous poser des questions plus profondes et de nous interroger sur ce que sont devenues les ressources humaines et leur direction dans les entreprises d'aujourd'hui.

D’un métier à l’autre : histoire d’une conversion

Du câblage automobile à la blanchisserie industrielle : c'est le chemin atypique par lequel sont passés une cinquantaine d'ouvriers handicapés suite à la fermeture de l'usine Renault de Boulogne-Billancourt en 1992. Wenceslas Baudrillart, directeur d'Asnières Industries Adaptées, nous raconte les hauts et les bas de cette conversion si particulière.

Vous avez dit low cost ?

La grève d'Air France - pour ne pas parler de celle de Lufthansa - a fait couler beaucoup d'encre et ce n'est sans doute pas fini. Mais derrière le mouvement des pilotes se cache une question bien plus vaste : celle de l'arrivée des modèles dits low cost dans nos économies. Très visibles dans le secteur aérien où ils sont devenus en quelques années bien plus puissants que certains « grands, ils sont loin d'y être confinés. Mais il y a low cost et low cost : cette catégorie est très générique et renvoie à des modèles économiques forts différents même si tous caractérisés par des coûts relativement bas.