La question des statistiques ethniques revient régulièrement dans le débat français, elle est encore d’actualité. Metis reprend un article de fond paru en août 2015 dans lequel Jean-Louis Dayan éclairait le débat entre le possible et le souhaitable, pour la connaissance et pour l’action. « Statistiques ethniques » : pour le meilleur ou pour le pire ?
A 23 ans, Mohammed Osseni vient de terminer ses 8 mois de Service civique effectués chez Unis-cité. Il a quitté Mayotte à l'âge de 7 ans pour venir s'installer à Marseille avec sa famille et vit dans le quartier Félix Pyat, l'un des plus pauvres de la ville. Il raconte pour Metis, ses joies, ses découvertes, ses valeurs et ses projets d'avenir.
Un gros travail de recherche et d'enquête vient d'être réalisé dans le cadre du programme européen IR MultiLing. Coordonné par Silvie Contrepois, six pays ont été étudiés du point de vue de leur situation en matière d'immigration, de leur politique linguistique et des études de cas d'entreprises ont été réalisées. Danielle Kaisergruber a lu pour Metis Industrial relations in multilingual environments of work (octobre 2016).
Le livre « Des combattants peu ordinaires » c'est le portrait d'une entreprise et de ses salariés handicapés, dressé par eux-mêmes. Autant de textes et de photos que de salariés (96) qui disent leur travail, leurs parcours, leurs espoirs. Le livre a été fait à partir d'enregistrements, retranscrits et réécrits par Clotilde de Gastines, que chacun a pu relire et valider. Ils ont aussi pu choisir leur photo parmi celles réalisées par Giovani Nardelli. Un livre, peu ordinaire, à découvrir et dont Metis vous présente un « montage »
Suzanne M. travaille depuis trente-cinq ans dans le même groupe, dont elle est actuellement membre du conseil d'administration. Syndicaliste, ayant à son actif trente-trois ans de mandats de représentation du personnel, elle a siégé à tous les postes, excepté au comité européen. Elle livre à Metis son expérience et son rapport avec les directions des ressources humaines.
Depuis plus de 15 ans, la France, comme beaucoup de pays européens, connaît un regain du débat public lié à des questions religieuses. Montée de perceptions et de revendications communautaires plus marquées, développements d'un islam plus rigoureux - voire très radical - malaise d'une partie de la communauté juive, réformes sociétales parfois mal perçues parmi la population qui se dit croyante, utilisation clivante du religieux dans le discours politique : comment cela est-il perçu par le monde professionnel ? Comment agir ? Metis reprend ici les grandes lignes d'une note qu'ASTREES a rendue publique le 9 septembre dernier lors d'un petit déjeuner co-organisé avec RDS.
Depuis longtemps le Québec a établi la règle de l'accommodement raisonnable pour réduire dans les entreprises et dans les institutions publiques les tensions dues à la coexistence parfois difficile des diversités. D'où viennent ces termes qui sonnent étrangement à nos oreilles. Il ne viendrait à l'idée de personne dans notre république de « devoir accommoder un employé » (sic!)
Qu'en est-il de l'état des lieux de la religion chez les salariés français? Comment se pose la question du fait religieux sur le terrain des entreprises ? Enfin, que dit - ou pas - le droit français et européen sur ce sujet qui touche à une liberté fondamentale ? Telles sont les questions auxquelles ce court article essaie de répondre.
Même si elle ne les combat pas toujours efficacement, notre société est de plus en plus sensible aux discriminations. Pour les quatre sociologues qui viennent de publier « Pourquoi moi ? » cette évolution tient surtout au fait que l'idéal sociétal à atteindre serait aujourd'hui celui d'une « société ouverte et mobile »
Il faut rester vigilant dans l'emploi des mots lorsqu'on aborde les questions relatives à la « diversité », nouveau vocable en vogue qui recouvre lui-même des questions...diverses : immigration, discrimination, intégration... Ce souci de clarification terminologique s'impose à tous, y compris aux bonnes âmes généreuses qui ne peuvent s'empêcher, parfois inconsciemment, de glisser d'un sujet à l'autre comme si les jeunes Français issus de l'immigration devaient encore et toujours ne s'intéresser qu'aux questions d'entrée et de séjour des étrangers sur le territoire
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