La première réunion de négociation sur « la qualité et l'efficacité du dialogue social » est convoquée pour ce jeudi 9 octobre. Avant même de s'ouvrir, cette négociation s'est cristallisée autour de la question des seuils sociaux, un « marronnier du dialogue social à la française », qui ne facilite pas la sérénité des débats. Chacun campe sur ses positions, réaffirme des convictions tranchées et la notion de compromis s'éloigne, au risque de voir le gouvernement reprendre la main comme il en a clairement averti les partenaires sociaux.
Dans l'avant-propos du rapport 2012, Laszlo Andor, Commissaire européen responsable de l'Emploi, des affaires sociales et de l'inclusion exprime son inquiétude face à la baisse de confiance des citoyens dans leurs institutions. Selon lui, il faut restaurer le dialogue social et la participation des partenaires sociaux dans les réformes nationales . Leur participation à la négociation accélèrerait la mise en place des réformes, et favoriserait la compétitivité et la cohésion sociale
Alors que de nombreux pays européens sont durablement « installés » dans la crise et que la question du chômage revient au premier plan des préoccupations politiques et sociales, se pose la question de nouvelles politiques en la matière. Va-t-on procéder comme par le passé en multipliant les mesures de flexibilisation du marché du travail ? Va-t-on empiler à nouveau les mesures d'urgence pour les jeunes, seniors, chômeurs de longue durée ? Les partenaires sociaux comme les pouvoirs publics (désormais pour la plupart désargentés) sauront-ils innover ? Et si oui, pour quels effets d'entraînement sur les entreprises et les personnes ? L'Union vient de se voir décerner le prix Nobel de la paix. Mais est-elle capable un jour de décrocher celui de la créativité (qui reste à créer !) ?
En France, tout est politique et les réformes s'imposent le plus souvent par décret. Michel Rocard, ancien premier ministre français (1988-1991) déplore le manque de performance du mouvement syndical et le rôle souvent dominateur de l'Etat. Pour cause : l'absence de négociations longues et la disparition du syndicalisme dans le secteur privé. Entretien
C'est une histoire de démocratie à l'américaine qui se joue en ce moment et aura bien des conséquences politiques et sociales. Le 17 janvier, une pétition de plus d'un million de signataires a été déposée auprès de la Commission électorale de l'Etat du Wisconsin. Elle demande la révocation du gouverneur Scott Walker et la convocation de nouvelles élections. Pour des raisons d'ordre judiciaire ? En aucun cas : pour une chasse aux syndicats. C'est la plus importante procédure de démocratie directe que les Etats-Unis aient connue
La fusion de Veolia-Transport et Transdev a fait couler beaucoup d'encre surtout lorsque les deux PDG ont été remerciés à la surprise générale en février dernier. Plus étonnant cependant, ce sont les fédérations syndicales CGT et CFDT qui ont joué un rôle d'intermédiaire inédit entre directions et représentants du personnel pour aboutir à un accord de garantie d'emploi de 3 ans en France et de 2 ans dans toutes les activités cédées
par Christophe Teissier V. Glassner, M. Keune, Collective bargaining responses to the economic crisi [...]
par Metis et AstréesTemps de travail : Peut-on sortir de la confusion ?Les réformes successives re [...]
Flexible Arbeitszeiten haben in den letzten Jahren das lange Zeit dominierende und für die fordistische Produktionsweise typische Modell der mehr oder minder starren Normalarbeitszeit abgelöst. Für diesen zeitpolitischen Modellwechsel hat vor allem die Einführung von Arbeitszeitkonten gesorgt
par Christophe TeissierJ.Pélisse, L'enterrement des 35 heures ? Récit d'un basculement [...]
Charger les articles suivants