Un vrai boulot : nettoyeur du web

Twitter et Facebook viennent de supprimer les messages de Trump, reconnaissant que les réseaux dits sociaux peuvent véhiculer le pire et le meilleur. Mais pour faire du commerce et attirer des clients, les plateformes et autre GAFAM ne souhaitent pas que des contenus pourris, haineux, ou pornographiques viennent polluer les messages et les images qui vantent des produits. C’est pour faire ce nettoyage qu’est née la fonction de « modération commerciale ». C’est le mérite des chercheurs américains et notamment Sarah T. Roberts dans son livre Derrière les écrans – Les nettoyeurs du Web à l’ombre des réseaux sociaux, que d’aller enquêter derrière les écrans sur ces nouveaux boulots.

La double face d’Internet

Un grand, immense merci, à Dominique Cardon : son livre Culture numérique qui trace aussi bien l’histoire d’internet que celle du web, cet étrange mélange d’héritage militaire et d’aspiration à la liberté, qui relativise les bons et les mauvais effets des réseaux sociaux, qui décortique les différents critères de classement de Google, de la vulgaire réputation à la désirée autorité méritocratique, est une réussite. D’abord, j’ai tout compris, ce qui est en soit une prouesse ! Ensuite cette lecture fait réfléchir.

Voter : un sacré boulot !

En ces temps d'élections (encore trois    temps devant nous), nombreux sont ceux qui parlent « au nom de... ». Les instituts de sondage qui, bien que très critiqués, donnent l'illusion « d'exprimer » nos opinions, nos intentions de vote. Les candidats qui répètent en boucle « les Français pensent que... », « les Français veulent que... », « le peuple dit que... ». Comme s'ils étaient dans un autre monde (c'est bien le problème !) et regardaient de loin ces petits Français qui s'agitent et dont ils dépendent, mais qui finalement en si grand nombre, n'iront peut-être pas voter. Ceux qui ont cru que les primaires exprimaient la volonté des « citoyens » en ont largement surestimé la portée démocratique et à l'issue du premier tour, les candidats retenus par cette procédure sont maintenant éliminés

Quand ça déconnecte grave !

A Metis, on déconnecte parfois ! Comme c'est le cas pour beaucoup d'entre vous cet été. Ca fait du bien aux neurones, ça nous permet d'aller au-delà de nos écrans multiples, de découvrir de nouveaux horizons, de faire autre chose ... ou de ne rien faire du tout ! Mais il y a déconnexions et déconnexions. La tentation était forte de parler de la Finlande, de son "revenu de base" et de tout ce qui bouge dans certains coins de la planète en matière de revenus et de protection sociale. Mais la sagesse, matinée d'un peu de paresse, nous a incité à y surseoir afin de mieux y revenir plus tard.

S’engager au travail : les attentes des nouvelles générations

S'engager au travail ? Qu'est-ce que cela peut signifier aujourd'hui pour les jeunes ? Pour y répondre, Metis reprend ici les grandes conclusions du travail mené par ASTREES en France auprès des moins de 30 ans et ce à partir d'une enquête en ligne d'une part et des résultats des travaux d'une douzaine de groupes où ont réfléchi des jeunes de milieux très divers : apprentis, étudiants, jeunes salariés sous statuts très divers, demandeurs d'emplois, auto entrepreneurs, bénévoles en milieu associatif etc ... Petit tour d'horizon d'un sujet pas facile à circonscrire.

Unions 2.0 : Le syndicalisme à l’ère du numérique (suite)

Quel syndicalisme à l'ère du numérique ? Martin Richer livre pour Metis ses analyses. Dans son premier article, il montrait que les syndicats étaient absents de la Toile, et affirmait qu'il leur serait salutaire de s'adapter aux formes de protestation qui mutent. Aujourd'hui, il revient sur la génération dite Y, le syndicalisme de service, et la transformation des syndicats.

Allemagne : les nouvelles protestations, belles et innovantes ?

Simulacre de catastrophe pétrolière, mise à prix des têtes de marchands d'armes, enterrements de clandestins au cœur de la Capitale... En Allemagne, les formes de protestation sont toujours plus influencées par une diffusion médiatique qui facilite la mise en œuvre de la protestation, mais qui impose une « obligation d'innovation » pas toujours plus effective que les protestations classiques. Thomas Schnee livre pour Metis les détails de son analyse.

Occupation des places : une démocratie de plein air ?

Plus que jamais, les mouvements contestataires empruntent des voies nouvelles pour réinventer des règles de vie collective où les leaders politiques et les inégalités sociales n'ont pas de place. En manque d'air, la protestation classique animée de meetings et de pétitions se renouvelle et consacre l'occupation prolongée des places. En fers de lance, Internet et les réseaux sociaux sont massivement mobilisés pour contester la légitimité des informations secrètes. Jean Marie Bergère avait livré l'année dernière pour Metis son analyse de cette nouvelle forme de protestation fondée sur l'occupation des places.

Unions 2.0 : le syndicalisme à l’ère du numérique

Face à l'affaiblissement aigu de l'action des organisations syndicales en France, la diffusion des technologies numériques peut se présenter comme une précieuse opportunité. Bien que le syndicalisme 2.0 puisse être porteur de renouveau, nombreuses sont aussi les menaces qu'il fait planer sur son évolution. A cette dualité de scénarios possibles sont associées des pistes d'actions et de réflexion, qui décideront de la renaissance ou du déclin du syndicalisme en France. Martin Richer livre pour Metis son analyse du syndicalisme à l'ère numérique. Dans un premier temps, il démontre en quoi les syndicats sont absents de la toile, là où pourtant se joue leur avenir, et affirme qu'il leur serait salutaire de s'adapter aux formes de protestation qui mutent. Retrouvez la suite de l'analyse de Martin Richer dans votre newsletter du 16 Juin 2015.

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