Nicolas a 20 ans, il travaille comme dessinateur et chargé d'affaires dans un cabinet d'architecture d'intérieur quand ses amis de lycée sont en deuxième ou troisième année d'école. Voilà comment il parle de son jeune parcours, et comment il a appris tout en travaillant.
La validation des acquis de l'expérience (VAE) est pour nous une activité passionnante à organiser et à accompagner. L'un des auteurs de cet article est responsable du Service Commun de la Formation Continue de l'université de Corse Pasquale Paoli, l'autre intervient comme accompagnateur dans différents dispositifs de VAE, individuelle ou collective, dans le cadre de la certification de différents diplômes de cette université. Après une dizaine d'années d'expérience, cet article est une occasion de prendre du recul.
La validation des acquis de l'expérience (VAE) est pour nous une activité passionnante à organiser et à accompagner. L'un des auteurs de cet article est responsable du Service Commun de la Formation Continue de l'université de Corse Pasquale Paoli, l'autre intervient comme accompagnateur dans différents dispositifs de VAE, individuelle ou collective, dans le cadre de la certification de différents diplômes de cette université. Après une dizaine d'années d'expérience, cet article est une occasion de prendre du recul.
Là où la problématique des RPS (Risques Psycho-Sociaux) n'est considérée qu'à raison légale et où les démarches effectuées pour améliorer la QVT portent sur l'environnement de travail et l'idée d'être « bien dans sa tête, bien dans ses baskets », les notions de contenu, d'organisation et de conditions de réalisation du travail ne sont pas questionnées. Jean-Louis Pépin, sociologue et consultant (IDée Consultants) donne un éclairage sur le « pouvoir d'agir » des salariés, ou plutôt sur la frilosité qu'ont les entreprises à le leur accorder
La fonction RH moderne a connu un bref âge d'or dans les années 1975-1995, elle régresse depuis. Elle a partiellement répondu à des enjeux de cette période. Elle dépérit depuis d'une difficulté à accompagner les mutations du travail, de l'économie et des services. Si le mot de capitulation que nous avons employé est brutal - il est discutable - il reste urgent de cerner les leviers d'une reconstruction d'un métier qui n'a rien perdu de sa pertinence, mais à condition d'en comprendre la contribution à la production de la valeur économique d'aujourd'hui et de demain, et pas seulement à celle d'hier. Il s'agit de ne pas jeter le bébé stratégique et politique de la gestion des ressources humaines, avec l'eau du bain technique.
L'entreprise est créée à l'automne 1992. C'est un projet un peu particulier : elle doit assurer la reconversion professionnelle de travailleurs handicapés licenciés par l'industrie automobile, avec le double statut d'entreprise d'insertion et d'atelier protégé (aujourd'hui entreprise adaptée). Ses salariés d'origine, une cinquantaine, sont français, espagnols, portugais, maghrébins, turcs, sénégalais ou maliens. Ils ne sont pas franchement motivés par les questions religieuses mais habités par une haine froide contre leur ancien employeur, la grande maman automobile qui les a trahis et se soulage d'eux en les recasant dans une PME qui n'est même pas normale. Du coup ils reportent une bonne part de cette affectivité blessée sur leur nouvel employeur qui fait comme il peut avec cette rancune active.
La France est un des seuls pays dans lequel la responsabilité sociale des entreprises (RSE) commence à être incorporée dans la législation nationale. Ailleurs, il s'agit d'une démarche volontaire dont les impacts sociaux et environnementaux sont certes reconnus, mais qui reste en pratique peu appliquée. En Pologne, un pays qui s'est caractérisé au cours de ces dernières années par sa résilience à la crise économique, cette notion de responsabilité sociale se propage petit à petit. Pawel Sabal, chercheur au BPI group, nous décrit ce phénomène dans une interview exclusive.
L'objectif commun de ces trois praticiens de l'entreprise, penser le travail avec pragmatisme, au plus près des réalités de terrain, afin d'en tirer des pistes d'action efficaces. Trois regards différents qui s'entrecroisent, se répondent, marquent leurs accords ou divergences dans un livre intitulé « Règles, Métier et Processus : trois explorations »
Au moment où certains prônent le renforcement voire la constitutionnalisation du dialogue social, il est utile de revenir à la question de l'impact qu'a eu - et que pourrait avoir - la crise sur le dialogue social en Europe, qu'il s'agisse de son contenu mais aussi de son architecture ou encore de sa place dans la prise de décision de nos sociétés ?
L'employeur tient de son pouvoir de direction, né du contrat de travail, le droit d'évaluer le travail des salariés. Sur la décennie écoulée, on a vu des entreprises rencontrer les juges pour encadrer l'usage de l'entretien annuel comme outil de gestion des rémunérations variables, pour justifier une décision de licenciement pour insuffisance professionnelle, voire pour pousser dehors des salariés en arguant de la non atteinte d'objectifs fixés ou plus largement d'une performance insuffisante
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