L’entreprise, espace de démocratie ou de bon gouvernement ? (Partie 2)

La démocratie est-elle soluble dans le monde impitoyable de l'entreprise ? L'Institut Veblen s'est donné une mission ambitieuse : œuvrer pour la transition vers un mode de développement soutenable et une économie socialement juste. A ce titre, il s'intéresse depuis de nombreuses années à la question de la démocratie en entreprise. Dans son rapport 2018, intitulé « Démocratiser l'économie », il publie de larges extraits d'une interview de Martin Richer, dont nous reproduisons ci-dessous la deuxième partie.

Retour vers le futur : quand le capitalisme de plate-forme nous renvoie au « domestic system » préindustriel

Si l'on s'en tient à l'âge des protagonistes, l'essor des plates-formes « pair-à-pair » est indubitablement un phénomène récent. En moins d'une décennie, des entreprises telles qu'Uber (créée en 2009), Airbnb (2008), BlaBlaCar (2006) sont venues transformer en profondeur les marchés que des grandes entreprises du secteur hôtelier et des transports avaient construits et occupés depuis plus d'un siècle.

L’entreprise, espace de démocratie ou de bon gouvernement ? (Partie 1)

La démocratie est-elle soluble dans le monde impitoyable de l'entreprise ? L'Institut Veblen s'est donné une mission ambitieuse : œuvrer pour la transition vers un mode de développement soutenable et une économie socialement juste. À ce titre, il s'intéresse depuis de nombreuses années à la question de la démocratie en entreprise. Dans son rapport 2018, intitulé « Démocratiser l'économie », il publie de larges extraits d'une interview de Martin Richer, que nous reproduisons ici.

Le travail d’innovation

Après L'Auto qui n'existait pas (1993), puis L'Épopée Logan, le dernier livre de Christophe Midler, Bernard Jullien et Yannick Lung « raconte » l'aventure indienne de Kwid, un petit SUV tout à fait séduisant qui ne coûte pas plus de 3000-4000 euros.

Metis et NewWorK s’associent pour explorer le travail du futur

Metis s'associe avec « NewWork, le travail du futur », un tout nouvel événement qui tiendra sa première édition en avril, pour explorer ensemble les mutations du travail. Nous vous donnons rendez-vous les 4 & 5 avril au Palais des Congrès de Paris.

Quand le langage nous travaille : de la langue de bois à la langue de coton

Cela fait bientôt quatre siècles, depuis l'an 1625 exactement, que nos gouvernants et chefs d'entreprise nous échauffent ou nous refroidissent avec la réforme. Mais cela va beaucoup mieux depuis que j'ai appris, grâce à l'opuscule de Pierre Jullien, que ce mot signifie « le rétablissement de l'ancienne discipline dans une maison religieuse ». Comme par ailleurs, il m'indique que le verbe « réformer », dérivé du latin reformare, signifiait au XIIe siècle « rendre à sa première forme », « ramener à sa forme primitive », je comprends mieux qu'à force de « réformer » le Code du travail, on va finir par rétablir les rapports sociaux dans l'état où ils étaient avant l'invention du bienheureux salariat.

Comprendre pour « faire avec » les vulnérabilités au travail

Depuis les années 1980, la problématique des vulnérabilités n'a cessé de monter en puissance dans des sphères aussi différentes que les politiques publiques, la santé, l'environnement, la gestion des risques, mais aussi l'entreprise, le management, la finance. Le lien étroit et fort entre les vulnérabilités et leurs contextes et environnement doit interpeller la gestion des ressources humaines dans les entreprises. Voici le résumé du dernier manifeste d'Entreprise&Société consacré aux vulnérabilités dans le travail.

Formation : Quelle réforme ?

Tout est aujourd'hui sur la table : la conception même de la « formation », la philosophie personnaliste comme base d'une individualisation des responsabilités, le rôle des acteurs (État, partenaires sociaux, Régions, entreprises et personnes), la rationalisation du « système ». Jean-Marie Luttringer, juriste et spécialiste du sujet, apporte ses réflexions :

Pro bono : tocade managériale ou nouvelle forme d’engagement ?

Le développement du pro bono (mécénat de compétences d'entreprise) répond à des besoins de fond. Il est là pour durer, et ce pour quatre raisons : il répond à la demande exprimée par les salariés, à celle des entreprises, au désengagement de l'Etat et au besoin d'ancrage des politiques RSE dans le corps social. Et cependant, des questions clés restent en suspens à ce jour...

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