Le fléau du Covid-19 a contraint à l’inactivité, donc peut-être à l’inutilité, une partie importante de ceux qui travaillent, salariés ou indépendants. Situation proprement inouïe de l’inutilité forcée. Va-t-on alors assister à une nouvelle hiérarchie des utilités sociales ? C’est l’occasion de se reposer la question de ce qui est inutile, de ceux qui le sont plus ou moins, peu payés en conséquence et donc peu reconnus.
Cette contribution fait suite à celle parue le 6 avril 2020 dans laquelle Philippe Denimal faisait état de la reconnaissance et de la valorisation salariale des emplois déconsidérés souvent évoqués dans notre actualité de crise sanitaire. La mesure directe de l’utilité sociale est inopérante en termes de rétribution. Mais des négociations peuvent s’engager sur la base des dispositifs existants. Et pourquoi pas un revenu universel inconditionnel qui pourrait générer des effets particulièrement intéressants sur ces emplois ? Les rôles que peuvent jouer les différents acteurs sociaux sont évoqués ici.
L’étrange période dans laquelle nous vivons, suspension radicale de toutes sortes d’activités, conduit le sociologue et consultant, spécialiste des questions de classification et rémunération Philippe Denimal à s’interroger sur le travail et sa reconnaissance.
Philippe Denimal est sociologue. Il accompagne des branches professionnelles et des entreprises de toutes tailles dans la concertation et la négociation d'accords portant sur la reconnaissance du travail, qu'il s'agisse de classification ou d'évaluation individuelle. Il a repris son ouvrage de 2013 en l'enrichissant de mises au point conceptuelles ou d'expériences nouvelles et l'accent est mis sur l'importance du dialogue social en matière de rémunération. Il s'entretient pour Metis avec Danielle Kaisergruber autour de ce dernier livre Rémunération et reconnaissance du travail. Classification, compétences, appréciation, dialogue social (Entreprises & Carrières, 2016)
Alors qu'en France, les « entretiens professionnels » devraient se mettre en place dans les entreprises en 2016, que penser de la mise au rencart de l'évaluation individuelle des salariés aux Etats-Unis ? Chantal Hémard, consultante en formation et Ressources Humaines, analyse cette nouvelle tendance.
Le 8 avril 2015, ASTREES organisait sa première journée de l'engagement professionnel chez les jeunes (- de 30 ans). Pour l'occasion, les participants ont énoncé leurs caractéristiques idéales de "l'entreprise de demain ". Dans cette infographie, Metis vous présente les plus populaires.
Le Centre d'analyse stratégique (CAS), publie une note « Multiculturalisme et mondialisation » qui s'appuie sur diverses analyses présentées lors du 20ème rendez vous de la mondialisation en novembre 2010. Au delà des différentes conceptions du multiculturalisme, une question se pose : « comment concilier au niveau d'un Etat-nation une hétérogénéité sans cesse croissante de groupes sociaux voués à vivre ensemble ? »
Voilà un livre qui, derrière le classicisme modeste de son titre, Les leviers essentiels de la rémunération, réserve de belles surprises et répond à de grandes ambitions. On travaille, on est payé à la fin du mois, une petite prime de temps en temps...
Difficile d'écrire sur l'entretien d'évaluation « en général ». Depuis son entrée en scène dans les valises des démarches compétences et de GPEC, ses avatars se multiplient : entretien d'évaluation, d'appréciation, de progrès ou professionnel, entretien individuel, et in fine, le très factuel et aseptisé « entretien annuel »
Alors que les exemples de mauvaises pratiques managériales se multiplient, parler de reconnaissance est une vraie gageure
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