Le livre de Dominique Cardon A Quoi rêvent les algorithmes est un livre politique. Il nous fait entrer dans la boîte noire des calculateurs, là où se nichent les algorithmes et leurs rêves. Omniprésents, nous les alimentons volontairement ou involontairement. Nos vies sont « à l'heure des big data ». Il nous faut apprendre à les domestiquer
Plusieurs articles récents dans Metis, ainsi qu'une excellente vidéo humoristique, posent à propos du « mouvement des entreprises libérées » la question essentielle des relations managériales et de l'autonomie au travail. Lors de la diffusion du documentaire « Le Bonheur au travail » j'avais publié un commentaire mi-chèvre mi-choux sur la présentation qui en était faite. Sans être certain que nous ayons affaire à un véritable mouvement, je voudrais en interroger un autre aspect, celui de la communauté de travail, égalitaire, pacifiée et harmonieuse qu'elles prétendent réaliser et qui serait la condition du bonheur promis
Lors de chaque élection, hors présidentielles et législatives qui vont ensemble maintenant, l'éternelle question revient : les enjeux sont-ils nationaux ou locaux ? Et si l'on regardait vraiment ce que font ces collectivités locales que sont les régions. Quelles sont leurs compétences en matière « d'action publique » ? De quoi s'occupent-elles ? Et si l'on répondait à cette question, surtout après les attentats du 13 novembre : « les deux mon capitaine » ?
Comment parler du travail, objet central des correspondances européennes de Metis ? Comment parler de l'Europe, porteuse d'une espérance et d'un avenir que ses représentants et citoyens ne parviennent plus à penser et à incarner ? Comment faire abstraction du fait que toutes choses ne sont plus égales par ailleurs, ce que l'on a vécu brutalement avec les attentats du 13 novembre ?
A Metis, on déconnecte parfois ! Comme c'est le cas pour beaucoup d'entre vous cet été. Ca fait du bien aux neurones, ça nous permet d'aller au-delà de nos écrans multiples, de découvrir de nouveaux horizons, de faire autre chose ... ou de ne rien faire du tout ! Mais il y a déconnexions et déconnexions. La tentation était forte de parler de la Finlande, de son "revenu de base" et de tout ce qui bouge dans certains coins de la planète en matière de revenus et de protection sociale. Mais la sagesse, matinée d'un peu de paresse, nous a incité à y surseoir afin de mieux y revenir plus tard.
Résultat d'une recherche-évaluation des activités et des pratiques de l'Association Ecole et Famille, le livre Ecole famille Cité est d'une grande richesse à la fois conceptuelle et concrète. L'association travaille, le plus souvent dans le cadre programmes PRE (Pour une Réussite de l'Education) dans des communes du Val d'Oise et deux communes des Hauts de Seine. Le point de départ de leurs interventions : une situation particulièrement critique d'élèves en grandes difficultés. Danielle Kaisergruber livre pour Metis sa note de lecture.
Plus que jamais, les mouvements contestataires empruntent des voies nouvelles pour réinventer des règles de vie collective où les leaders politiques et les inégalités sociales n'ont pas de place. En manque d'air, la protestation classique animée de meetings et de pétitions se renouvelle et consacre l'occupation prolongée des places. En fers de lance, Internet et les réseaux sociaux sont massivement mobilisés pour contester la légitimité des informations secrètes. Jean Marie Bergère avait livré l'année dernière pour Metis son analyse de cette nouvelle forme de protestation fondée sur l'occupation des places.
Voilà un livre BD qui fait du bien et qui est intéressant ! Signé par Darryl Cunningham , dessinateur, sculpteur et photographe britannique ayant aussi travaillé comme aide-soignant en psychiatrie, il traite des relations entre la politique et l'économie, et en particulier de l'évolution des doctrines libérales et leur rôle dans le déclenchement de la crise de 2008, puis de la montée des extrêmes droites en Europe.
Le mouvment Occupy Central campe depuis maintenant plus d'un mois dans les rues de Hong Kong. Une membre du comité de rédaction de Metis vous livre ses impressions, récoltées lors d'une visite sur l'île chinoise début novembre.
On les retrouve partout : que ce soit Danone, Auchan ou GDF Suez, les multinationales françaises sont des acteurs économiques majeurs dans les pays d'Europe centrale et orientale. Dans le contexte de la transition économique et sociale de la région depuis son entrée à l'Union Européenne, on peut se poser la question : quel est le rôle joué par ces compagnies dans la diffusion du modèle de relations sociales français dans leurs filiales ?
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