S’engager au travail : les attentes des nouvelles générations

S'engager au travail ? Qu'est-ce que cela peut signifier aujourd'hui pour les jeunes ? Pour y répondre, Metis reprend ici les grandes conclusions du travail mené par ASTREES en France auprès des moins de 30 ans et ce à partir d'une enquête en ligne d'une part et des résultats des travaux d'une douzaine de groupes où ont réfléchi des jeunes de milieux très divers : apprentis, étudiants, jeunes salariés sous statuts très divers, demandeurs d'emplois, auto entrepreneurs, bénévoles en milieu associatif etc ... Petit tour d'horizon d'un sujet pas facile à circonscrire.

Unions 2.0 : Le syndicalisme à l’ère du numérique (suite)

Quel syndicalisme à l'ère du numérique ? Martin Richer livre pour Metis ses analyses. Dans son premier article, il montrait que les syndicats étaient absents de la Toile, et affirmait qu'il leur serait salutaire de s'adapter aux formes de protestation qui mutent. Aujourd'hui, il revient sur la génération dite Y, le syndicalisme de service, et la transformation des syndicats.

Unions 2.0 : le syndicalisme à l’ère du numérique

Face à l'affaiblissement aigu de l'action des organisations syndicales en France, la diffusion des technologies numériques peut se présenter comme une précieuse opportunité. Bien que le syndicalisme 2.0 puisse être porteur de renouveau, nombreuses sont aussi les menaces qu'il fait planer sur son évolution. A cette dualité de scénarios possibles sont associées des pistes d'actions et de réflexion, qui décideront de la renaissance ou du déclin du syndicalisme en France. Martin Richer livre pour Metis son analyse du syndicalisme à l'ère numérique. Dans un premier temps, il démontre en quoi les syndicats sont absents de la toile, là où pourtant se joue leur avenir, et affirme qu'il leur serait salutaire de s'adapter aux formes de protestation qui mutent. Retrouvez la suite de l'analyse de Martin Richer dans votre newsletter du 16 Juin 2015.

Le burn-out, cet infarctus de l’âme 

Petit coup de mou, lassitude au travail, ou véritable écroulement psychologique ? Même quand tous les voyants sont au rouge, il n'est jamais aisé d'identifier un burn-out. Tristement à la mode, cette maladie aux contours encore mal cernés se caractérise par une progression insidieuse, dont les symptômes sont souvent minimisés. Depuis sa chambre à la clinique, Pascal Liger, développeur informatique à la CRAMIF et ancien syndicaliste, révèle pour Metis les détails de son burn-out. 

L’argent et le syndicalisme : cuisines et dépendances

Metis a longtemps hésité à s'emparer d'un sujet ô combien sensible et qui pourrait fâcher. De peur d'alimenter des campagnes nauséabondes alors que l'immense majorité des représentants des salariés est dans ce pays intègre, courageuse, altruiste. Ou encore d'être accusé de je ne sais quel complot antisyndical. Mais les tumultes récents au sein d'une grande confédération syndicale française ont eu raison de nos réserves, et ce d'autant que la question est posée dans bien des pays du monde entier.

Nouveaux rapports de travail et nomadisme coopératif

Universitaire reconnue et « branchée » sur les nouvelles questions du travail, Patricia Vendramin, directrice de recherche à la FTU et professeure à l'Université Catholique de Louvain en Belgique explique pour Metis ce qui caractérise selon elle les nouveaux comportements au travail en mode projets, à l'ère du numérique, des micro-travaux en ligne et des contrats courts.

Vous avez dit low cost ?

La grève d'Air France - pour ne pas parler de celle de Lufthansa - a fait couler beaucoup d'encre et ce n'est sans doute pas fini. Mais derrière le mouvement des pilotes se cache une question bien plus vaste : celle de l'arrivée des modèles dits low cost dans nos économies. Très visibles dans le secteur aérien où ils sont devenus en quelques années bien plus puissants que certains « grands, ils sont loin d'y être confinés. Mais il y a low cost et low cost : cette catégorie est très générique et renvoie à des modèles économiques forts différents même si tous caractérisés par des coûts relativement bas.

Quand l’Europe pousse au dialogue social dans l’armée

Patrie autoproclamée des droits de l'homme, la France n'en est pas moins aujourd'hui un des pays les plus attaqués - et condamnés- devant la Cour Européenne des droits de l'Homme. La dernière affaire est loin d'être banale et secoue l'institution militaire. Celle-ci en effet excluait non seulement l'exercice du droit de grève mais aussi l'existence de groupements professionnels à caractère syndical pour incompatibilité avec les règles de la discipline militaire. Or, pour la Cour de Strasbourg, « l'interdiction absolue des syndicats au sein de l'armée française est contraire à la Convention européenne des droits de l'homme ». Cette décision, attendue par certains et redoutée par beaucoup est pourtant logique et ce bien au-delà des arguments juridiques : elle intervient en pleine restructuration stratégique, économique, technologique et sociologique de la défense française. Metis reprend ici l'article publié par Claude Emmanuel Triomphe pour Acteurs de l'Economie/La Tribune.

La RSE en Chine : vers une recomposition de la relation salariale ?

Bien qu'en retrait par rapport au Japon, aux Etats-Unis, à l'Allemagne ou à la France, les entreprises chinoises s'intéressent désormais elles aussi à la RSE. A ce jour, près de 200 d'entre elles ont rejoint Global Compact, le Pacte mondial rassemble les entreprises qui « s'engagent à aligner leurs opérations et leurs stratégies sur dix principes universellement acceptés touchant les droits de l'homme, les normes du travail, l'environnement et la lutte contre la corruption ». Mais cela a-t-il amené une amélioration des conditions de travail ?

Un syndicalisme dual et dépassé

Le déclin syndical paraît sans fin. Dans le monde industriel, il n'y plus guère de pays, à l'exception peut-être de la Belgique, où il ne soit enrayé. Les pays nordiques n'y échappent pas, le modèle allemand non plus. En ce qui concerne la Communauté, la crise favorise un repli national généralisé, y compris chez ceux (Italie, Espagne) qui traditionnellement étaient les plus europhiles. Aujourd'hui, suprématie de l'économique et du budgétaire oblige, la confédération européenne des syndicats, à l'instar de la dimension sociale de l'UE, a quasiment disparu de la carte du jeu européen. Derrière ces constats, des tendances lourdes sont à l'œuvre que Metis a déjà abondamment abordées et commentées. Revenons sur trois d'entre elles.

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