Coup d’œil sur l’histoire : les balbutiements de l’actionnariat salarié au tournant du 20e siècle (partie 1)

La vie des entreprises est souvent traversée par les oppositions entre le capital et le travail, l'actionnaire et le salarié. Tout serait-il plus simple si les salariés étaient actionnaires. La question ne date pas d'aujourd'hui...Au 19e siècle, l'actionnariat salarié a été vu comme une solution pour répondre au rejet du capitalisme par les ouvriers. Au tournant du 20e siècle et jusqu'à la Première Guerre mondiale, cette question, loin d'être anecdotique, a fait l'objet de débats, de tentatives multiples en France, en Angleterre et aux États-Unis notamment.Deux grands courants, l'un issu d'une frange marginale du patronat, l'autre porté par des ouvriers de métier ont développé cette thématique. Le premier vise à transformer les salariés en actionnaires, le second à remplacer la notion d'action par celle de coopération. Nous en avons un aperçu détaillé dans une thèse de Jean Granier parue en 1910 chez Sirey, « Les actions de travail ». Dans ce premier article, Pierre Maréchal présente deux exemples d'actionnariat salarié et en tire des leçons.

DRH à l’Opéra de Paris : un métier pas comme les autres

Dominique Legrand est un bourlingueur. Marin, skipper sur des traversées transocéaniques puis logisticien pour des ONG, il a ensuite occupé des postes dans l'administration du travail puis dans le groupe BSN/Danone avant de prendre entre 2002 et 2014 les commandes de la DRH de l'Opéra de Paris. Alors qu'il venait d'ouvrir un cabinet spécialisé en stratégie sociale, il livrait pour Metis en janvier 2015 un point de vue « non artistique » sur une maison d'Opéra.

Ce que le management peut apprendre du bénévolat

Etre bénévole, c'est aussi travailler. Mais d'une autre manière que dans la vie professionnelle, avec justement un autre rapport au travail et d'autres attentes. Dans un article paru dans le journal Le Monde (28 avril 2017) Armand Hatchuel, professeur à Mines Paris Tech, en tire quelques leçons à destination des entreprises :

Google versus Godin ?

Le Googleplex est connu de par le monde pour son confort de travail (et de vie !) presque incomparable. Delphine Minchella, dans cet article publié dans The Conversation en janvier 2017, joue la comparaison avec le Familistère de Godin et cherche à répondre à cette question : « Google versus Godin : le progrès social en entreprise est-il véritablement linéaire ? »

Le « pouvoir d’agir » des salariés à l’épreuve de la rationalité des entreprises

Là où la problématique des RPS (Risques Psycho-Sociaux) n'est considérée qu'à raison légale et où les démarches effectuées pour améliorer la QVT portent sur l'environnement de travail et l'idée d'être « bien dans sa tête, bien dans ses baskets », les notions de contenu, d'organisation et de conditions de réalisation du travail ne sont pas questionnées. Jean-Louis Pépin, sociologue et consultant (IDée Consultants) donne un éclairage sur le « pouvoir d'agir » des salariés, ou plutôt sur la frilosité qu'ont les entreprises à le leur accorder

Les startups digitales offrent des solutions RH en externe… et en interne !

Boris Sirbey. Co-fondateur de MyJobCompany, du Lab RH et de CollectivZ a partagé son expérience à l'ASTREES LAB « Gazelles » consacré aux relations sociales dans les startups

QVT et collectifs « heureux » : le rôle du manager

La QVT qu'est ce que c'est ? Qu'est-ce qui pousse les dirigeants à s'en emparer ? Et pourquoi ne pas aller vers l'entreprise libérée ? Les collectifs sont-ils morts ? Dans un entretien croisé, une conversation entre Yves Grasset, sociologue du travail et auteur de Nourrir le collectif - sortir de l'individualisation pour sauver le travail et Martin Richer spécialiste de la Responsabilité Sociale des Entreprises et co-auteur du rapport Qualité de vie au travail : un levier de compétitivité, ces questions vont trouver réponse... et le manager sa juste place

Le facility management ou le travail au service du travail

L'externalisation croissante des services généraux, ces activités qui ne sont pas le cœur de métier de l'entreprise a créé un véritable secteur, peu connu du grand public en tant que B to B. L'agent de propreté, le vigile, le déménageur, l'hôtesse sont ces producteurs en back office de services indispensables au travail des autres. Dans un article publié dans La revue cadres, repris avec son autorisation par Metis, Xavier Baron donne son analyse de l'émergence du Facility management

Responsabilisation et autonomie au travail : un acte de foi !

Terra Nova, la Fabrique de l'Industrie, l'ANACT et Mines Paris-Tech ont travaillé ensemble en 2016 à la conception et à la rédaction d'un très intéressant Rapport « La qualité de vie au travail : un levier de compétitivité. Refonder les organisations du travail ». Cette publication invite à centrer la réflexion sur l'autonomie au travail, qui y est présentée comme consubstantielle à la qualité de vie au travail et comme un levier essentiel de performance et de compétitivité

Les conditions d’une digitalisation heureuse

À l'heure où la digitalisation s'impose à l'entreprise de l'extérieur, une course de vitesse semble s'être bel et bien lancée. Il faut être à jour. Entreprises, DRH, managers et employés sont bien souvent débordés et la transition peut parfois se faire de façon assez douloureuse, car il ne s'agit pas d'un simple changement d'outils. Mais une « digitalisation heureuse » est en fait possible, c'est Sandra Enlhart - directrice générale d'Entreprise et Personnels - qui nous en dit plus

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