Un jeudi à l’AFREF entre travail et formation

Le 21 juin dernier, l'Association française pour la réflexion et l'échange sur la formation (AFREF) organisait un séminaire dans la série des « jeudis de l'AFREF » sur le thème : « Se former, c'est aussi travailler ! Analyse des liens entre travail et formation ». Conduite en deux étapes, la première consacrée à des retours d'expériences et la seconde à des réflexions plus générales, et en présence d'une soixantaine de participants pour la plupart praticiens dans le domaine de la formation, le séminaire s'est révélé particulièrement riche et stimulant.

Faire en apprenant à faire : un garage solidaire

Le dossier de Metis « Former par le travail » a mis l'accent sur l'importance des compétences professionnelles qui se construisent dans le travail, et pas seulement dans la formation académique, mais aussi par l'acquisition de compétences professionnelles : « faire en faisant faire ». Le parcours professionnel se crée ainsi par le biais de l'expérience. C'est à travers cette approche que j'ai proposé d'interviewer Denis Cambou, accompagnateur technique et directeur de Solidarauto 49, une association et entreprise d'insertion située à Trélazé, près d'Angers.

Le numérique et les métiers

Tristan d'Avezac vient de terminer pour le Lab'Ho un rapport très complet intitulé Technologie et capital humain, Quelles compétences pour demain ? Il y analyse l'impact des technologies sur les emplois, les métiers et les compétences : robotique, Intelligence artificielle, numérique, usages des data... et surtout les nouvelles exigences en matière de conception de l'éducation, de la formation continue, de la gestion des ressources humaines... Quelques une de ses réponses.

Qualité du travail serviciel ? Pas sans formation !

Les choix de localisation, d'aménagement et d'organisation des espaces de travail sont confrontés aux transformations rapides du travail et l'offre des services qui les accompagne évolue. Près de 40 % des entreprises ont opté pour le Facility Management (FM). Elles externalisent et sous-traitent auprès d'un prestataire le gros des services aux immeubles et aux habitants requis pour leur fonctionnement. Au moment où les enjeux de santé et de performance d'un travail devenu majoritairement serviciel se tendent, ces entreprises confient les leviers de la QVT de leurs propres salariés à des opérateurs extérieurs. Joël Larousse, secrétaire général adjoint de l'ARSEG, en dresse un tableau.

Par |2019-05-02T13:31:16+02:0031 mai 2018|Mots-clés : , , , , , , , , , , , |

Le big bang de la formation vu d’Europe

Les annonces de Muriel Pénicaud concernant la réforme de la formation professionnelle continue (FPC) ont eu un grand retentissement. De fait, la transformation du Compte personnel de formation (CPF) en un compte en euros plutôt qu'en heures, la collecte des fonds de la FPC par les URSSAF, la transformation des OPCA en Opérateurs de compétences avec des missions mieux ciblées auprès des PME/TPE, la création d'une agence nationale France Compétences notamment chargée de l'assurance qualité et enfin le renforcement des organismes d'orientation/conseil en évolution professionnelle sont des changements considérables. Et il semble intéressant de les confronter aux réformes entreprises dans d'autres pays européens.

Donner à la VAE son second souffle

Conçue pour révolutionner l'accès au diplôme et à la qualification, la VAE n'a connu en quinze ans qu'un succès d'estime. Candidatures et validations restent peu nombreuses, et concentrées sur un petit nombre de filières de premier niveau. Était-ce donc une mauvaise idée ? Le rapport que lui consacre Terra Nova dit tout le contraire. On peut, on doit libérer la VAE de ses entraves pour qu'elle joue pleinement son rôle : renforcer les « capabilités » de chacun dans sa vie professionnelle. La réforme de la formation professionnelle en cours ne fait quasiment pas de place à la VAE.

Le travail à l’ère de l’intelligence artificielle

Le mathématicien Cédric Villani, désormais député de la République en marche, n'est pas avare de rapports. Après le tout récent rapport sur l'enseignent des maths, le voilà sur le point d'en sortir un autre sur l'intelligence artificielle. Si le sujet filtre bon son côté French Tech et « nouveau monde », il n'en est pas moins un vrai sujet où peuvent se mélanger les rêves et les fantasmes les plus débridés avec les craintes les plus angoissantes. Un monde de robots ou à tout le moins d'humanoïdes associés ! Le futur rapport devrait nous éclairer sur ce qui est en train de se passer en général, mais aussi et comme on s'en doute sur le choc de l'IA avec le travail et l'emploi.

Le grand chantier de la formation

On nous le dit sur tous les tons : l'avenir c'est les compétences, l'augmentation des compétences de tous et de tout un chacun. Certes, la France se caractérise par une forte proportion d'adultes ayant de faibles compétences en « littéracie et numéracie », comme on dit maintenant. Certes, les diplômés sont davantage protégés du chômage que ceux qui ne le sont pas. Et dès que les affaires reprennent, de nombreuses entreprises ne trouvent pas les compétences qu'elles recherchent. Et les compétences transversales (soft skills) prennent une place de plus en plus importante, en particulier les compétences numériques.

Par |2019-05-29T19:06:42+02:004 mars 2018|Mots-clés : , , , , , , |

Se faire une opinion ?

« Macron... Tu en penses quoi ? » Descartes avait affirmé que le bon sens était la chose du monde la mieux partagée. Au milieu du 17e siècle c'était une affirmation véritablement nouvelle : chacun pouvait penser, exercer son esprit et se faire une opinion sur l'état du monde. Bien, mais il faut raisonner.

Ne pas savoir lire, écrire, compter… et travailler

Hervé Fernandez conçoit et met en œuvre, depuis plusieurs années et en développant tous les ans davantage de partenariats, les programmes de l'Agence Nationale de Lutte contre l'Illettrisme (ANLCI) dont il est le directeur. 2,5 millions de personnes y sont confrontées aujourd'hui ! Il en parle pour Metis :

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