Parce qu'en quelques mois ils n'ont sans doute pas beaucoup changé leur définition du bonheur, Metis vous invite à lire de nouveau ce papier qui raconte les résultats d'une enquête adressée aux jeunes.Lundi 8 décembre c'était « le Grand oral du bonheur » aux Grands Voisins, à Paris. Y était réunie une bonne centaine de jeunes (par jeunes, entendez 18-35 ans). Chacun avait, comme plus de 50 000 de leurs pairs, répondu entre septembre et octobre 2016 à une enquête en ligne d'un genre nouveau : « Que du bonheur - l'enquête qui te donne la parole ». L'idée de l'association Génération Cobayes et de son partenaire Domplus était de sonder cette génération, connaître ses aspirations et sa définition du bonheur et ainsi ouvrir le dialogue avec les décideurs politiques, bien souvent dans l'incapacité de la comprendre.
Jean-Louis Dayan analyse pour Metis la place des seniors dans le marché du travail en France. Grace à eux, les taux d'activité remontent. Mais à quel prix ? La transition emploi-retraite reste pour beaucoup peu sécurisée.
Un débat a été organisé sur le revenu universel de base dans le cadre d'un colloque de Cerisy sur « Le travail en mouvement ». Animé par Danielle Kaisergruber (rédactrice en chef de Metis Europe), il a opposé Yannick Vanderborght, professeur de sciences politiques aux universités de Saint-Louis (Bruxelles) et Louvain, et Jean-Baptiste de Foucauld, inspecteur général des finances honoraire, ancien commissaire au Plan et acteur engagé depuis des décennies dans tous les dispositifs de solidarité et d'actions contre le chômage. Au-delà des arguments invoqués, deux visions anthropologiques s'affrontent autour de la question du travail.
En travaillant sur ce dossier « Être jeune en 2018 », nous nous sommes tout à coup interrogés sur les parcours des jeunes autour de nous, les copains des uns, les enfants des autres. Voici quelques-uns des petits récits écrits dans la foulée de cette interrogation. Deux choses sont certaines. 1) Les parcours ne sont plus linéaires, organisés par des séquences prévisibles études/entrée dans la vie active/professionnalisation. 2) Donner aux jeunes au travers des « petits boulots » (d'étudiants ou non) une vision aussi indigne du travail est une horreur...
Le rapport Santé au travail : Vers un système simplifié pour une prévention renforcée a été remis fin août au gouvernement français. Il a été rédigé par Charlotte Lecocq (députée LREM du Nord), Bruno Dupuis (consultant en management) et Henri Forest (ancien médecin du travail et ex-secrétaire confédéral de la CFDT). Il faut « fortement réorganiser le système dans son ensemble », disent les trois auteurs. Leurs propositions visent la simplification des obligations et démarches pour les entreprises et la fusion de l'INRS, de l'ANACT et de la CARSAT en une seule agence. Michel Weill, ancien directeur adjoint de l'ANACT, réagit. Metis publiera d'autres analyses de ce rapport.
L'hystérie des différences générationnelles continue à sévir dans les entreprises. On nous présente les générations nouvelles sous des noms exotiques, la « génération Y » ou la Z, qui prend sa suite, les « digital natives », ou autres « millennials », en prétendant que ces jeunes sont fondamentalement différents de leurs aînés dans leur rapport au travail et à l'entreprise. C'est une profonde erreur, comme le montrent les 9 affirmations suivantes, issues des travaux des chercheurs et d'enquêtes récentes.
A 23 ans, Mohammed Osseni vient de terminer ses 8 mois de Service civique effectués chez Unis-cité. Il a quitté Mayotte à l'âge de 7 ans pour venir s'installer à Marseille avec sa famille et vit dans le quartier Félix Pyat, l'un des plus pauvres de la ville. Il raconte pour Metis, ses joies, ses découvertes, ses valeurs et ses projets d'avenir.
Voilà un beau roman familial, et aussi un livre de sociologue, pour l'été : La France des Belhoumi, portraits de famille de Stéphane Beaud. Une double histoire : celle de la fratrie - huit enfants quand même ! certains nés en Algérie, les suivants en France - et de leurs parents, mais aussi celle du chemin fait par le sociologue avec cette famille pendant cinq ans. Avec une leçon : l'intégration se fait !
Le travail résiste-t-il à l'emploi artificiel ? C'est le sujet de la prochaine rencontre d'Astrees qui aura lieu le 19 juin de 8h30 à 11h30 à la Maison de la CHIMIE.
Metis se fait l'écho des discussions qui, un peu en sourdine, accompagnent le projet de loi Pacte et portent sur la fonction de l'entreprise dans la société. Depuis de nombreuses années des travaux se déroulent autour de cette question. Olivier Favereau, professeur émérite à l'université Paris Nanterre et co-directeur du département Économie, Homme, Société au Collège des Bernardins, en est l'un des porteurs.
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